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La tribu d'Illulen, est scindée en deux communes:Chellata et Ighram, qui sont limitrophes de la Commune d'Akbou. Elle occupe un massif montagneux riche en végétation et entrecoupé par des affluents .En hivers, la neige qui couvre ces cimes, offre un décor des plus agréable à admirer.
Chellata commune de montagne, englobant 16 villages. C'est une zone de passage vers la haute Kabylie, par le Col de tirurda .Elle est située au nord d’Akbou, sur le massif d'Illulen .Délimitée à l'ouest par la commune d’Ighram, à l'est par celle d’Awzellaguen, enfin au nord par la tribu d'Illula ou l'arbuste de la première confrérie religieuse à été enraciné:Sidi wadhriss.
L'agriculture de montagne ; l’oléiculture, l’arboriculture et l’apiculture, demeure sa vocation première .On gagnant de l’altitude, une fraîcheur nous berce au milieu de cette verdure qui émerveille nos regards, en cette journée de printemps .Une halte, au niveau de Thizy Nslive (*) nous est imposée, pour mieux admirer le monument irriguer à la mémoire des nombreux martyrs tombés au champ d'honneur.
Le choix du lieu de l'implantation de la stèle n'a pas été concluant, car, il couvre une surface qui porte les ruines de l'ancienne caserne : carrefour des tortionnaires français.
Les innombrables chaînes en fer (aujourd'hui disparues) doivent être conserver comme témoins vivants, des dépassements subis par notre peuple lors de la guerre de libération .Nulle réalisation ne peut égaler la valeur historique d'un site qui porte la mémoire collective de toute une région!!!!!!.
En continuant la route vers les hauteurs de la montagne dominées par le chênes vert, j’admirai nos paisibles villages agglutinés sur les multiples crêtes, et en bas, sur la plaine, on voyait la rivière qui serpente la vallée, le reflet du soleil, rend le tableau offert par la nature des plus éblouissant.
Enfin, on atteint le point culminant, c'était le col de Chellata .A cet instant, je pensais à la fameuse Zawiya implantée sur cette terre, par l’astrologue, l’historien et astronome Saïd ben Ali chérif en 17 siècle .Eucapitaine n'a pas manqué de faire l'éloge de cet institut qui fut l'un des centres religieux et scientifiques les plus réputés de l'Afrique septentrionale.
On disait que Le voyageur et jurisconsulte kabyle : fodhil El wartilani avait fréquenté ce centre qui ne se limite pas aux études des préceptes de l'islam mais assure également des études dans les différentes disciplines .Bachir El ibrahimi l'un des premiers membres des Oulémas, avant qu'il exerçait comme khodja (secrétaire) chez le Bacha Agha ben Ali chérif était un disciple de l'institut.
On continue notre route à destination d’AlMA, village à la limite de la commune, pris entre les mâchoires d'illullen et d'Awzellaguen.
Ma déception était de taille ,on constatant que l'un des plus beau site naturel de la région ou la faune et la flore cohabitaient en symbiose ,est agressé par l'homme à travers une carrière destinée à exploiter les gisements rocheux. N'existe t-il pas d'autre lieux plus profitables à exploiter sans porter préjudice à la nature ? .Apres 10mn de route, on aperçois de loin le mausolée du saint MEDJAHED, bercé sur le mont frontal de la Zawiya" ouvasaai" à la sortie de Alik (nom de la partie habitable d'Alma qui est construite sur un massif rocheux)
La beauté féerique du village nous laisse perplexe, la multitude de la flore et les différentes sources d'eaux ralliées à la morphologie du site amplifient notre besoin de prolonger notre séjour.
L'origine de la sédentarisation de la population remonte probablement à une époque pré islamique tel que l'atteste les ruines enfouies sous terre au sud du village .Des pierres de tailles et des colonnes demeurent visibles .Des pierres sculptées ont été cimentées sur le mausolée du saint sidi abderrahmane (ancêtre de la famille TAALBA qui a tissé des liens de sang avec les MEDJAHED par des mariages).
L'arrivée des MEDJAHED remonte à la période HAMADITE, ou le prince Nasser réservait un accueil chaleureux à leur ancêtre medjahed lamiri, extradé d'Andalousie par l'armée Almoravide, en 1086 après JC.
Il se chargea alors de l'éducation des enfants Sanhadja et occupa une place honorable dans la citadelle Nassiria, grâce à l'hospitalité du prince hamadite. Quant au saint qui se repose au mausolée d'Alma, il ne peut être que de la lignée du prince cité .Cela se justifie par le déplacement des érudits de la sciences, vers les zones montagneuses après l'effritements des hafsides, fuyant ainsi les luttes de palais et les coups de bas empire.
Mais aussi, par le nombre d'habitants du village cité. La culture orale, nous apprend que lors de la guerre contre les espagnoles (1510) le saint Medjahed, en regagnant Alma, perdit beaucoup de sang, suite à l'affrontement guerrier, on l'enterra sur le lieu ou il voulu mourir.
Etant donnée que c'était un général almoravide qui avait détrôné le prince, on peut conclure que le titre honorifique de marabout est du essentiellement à la classe sociale à laquelle appartenait lamiri et non à son appartenance à la dynastie almoravide qui lui était hostile .on relève dans ce passage d'Ibn khaldun, dans son histoire des berbères p283 ce qui suit"… en l'an 479(1086), les musulmans rencontrèrent l'armée d'Alphonse à AZ_ZELLACA et remportèrent sur elle une victoire à jamais
célèbre…..le roi chrétien se jeta alors sur l'Espagne orientale sans éprouver aucune résistance de la part des émirs indépendants qui s'étaient partagé ce pays .Ibn Al Hadj marcha contre lui ,la même année ,à la tête des troupes almoravides ,et mit les chrétiens dans une déroute vraiment honteuse .Ayant alors déposé B.RACHIQ,seigneur de Murcie,il se dirigea sur denya,et en força le seigneur,ali-b MEDJAHED,à partir pour Bougie.….AN-Naser b Allennas ,souverain de cette ville…accueillit le fugitif avec une haute distinction"
Ci après l'histoire de lamiri.
Il est supposé d'origine espagnole née à Al Mélia, et vécut à Cordoue sous l'égide d'Al-Manzor qui est chargé de son instruction.
Il a excellé dans les sciences Coraniques. Notamment la sunna et la littérature arabe .Pratiquant le sport hippique, ainsi il rallia les sciences à la noblesse de la cavalerie.
Avant la dislocation de l'Andalousie en principauté,Lamiri faisait partie de l'entourage immédiat du protocole Abderrahmane Ben med ben ali amar alias "Changal" qu'ils ont abandonné à l'issue de luttes intestines incessantes à Cordoue,capitale des Ommeyad d'Espagne.
Après le meurtre du Calife Ommeyad Med ben Hicham, Medjahed quitta Cordou à la tête de ses partisans vers l'Est de l'Andalousie, refusant la soumission au Calife du Hedjaz. Il fonda le noyau de sa future principauté ayant pour capitale Dénia .Son royaume jouissant d'une position stratégique ; situé à l'est de l'Andalousie et caressant la rive Ouest de la Méditerranée.
La réputation de lamri attira beaucoup d'étudiants et de savants vers sa capitale surtout ceux qui sont de Cordou , ou il fit ses études .Sa cavalerie reçut de part et d'autres de nouvelles recrues , qui seront soumis à un test rigoureux mettant en valeurs leur compétences et leurs dévouements.
Il suffît ainsi renforcer ses troupes par les plus vaillants cavaliers, et consolider son armée de mer par un grand atelier de construction navale, installé au chef lieu de sa principauté, s'alimentant des sapins des forets environnantes et de l'ingéniosité des habitants de la cote .Le port de "Semman" contient à peine l'arsenal naval ambitionnant l'extension de la principauté par la conquête de l'ouest méditerranéen.
Et pour légitimer son ascendant au delà des frontières lamiri affiche une affiliation à la dynastie Ommeyad dont la calife est alors Hicham Almu-ayid.C'est alors qu'il a battu monnaie (la witta) en vigueur surtout le littoral incluant Denya et Sarcosta.
Il ne tarda pas à se démarquer du Califat pour amarrer en tète de sa flotte vers les îles Baléares qu'il conquit en 1015 pour en faire en suite une grande base navale .De là, il s'empara de la Sardaigne,la Corse et attaqua le sud du pays des francs ,la cote ouest de l'Italie et la principauté de Cologne.
En Italie, le pape VIII, crée une alliance pour lutter contre Medjahed. Ce qui l'a poussé à battre en retraite.
L'alliance a été étendue jusqu'à contenir les Germains, les francs et les italiens qui chassèrent l'émir de la Sardaigne.
Les commis du pape ont récupéré les zones rurales et réussirent à désunir son armée. Devant cet état de fait, MEDJAHED est contraint à la fuite. Sur son chemin sur Palma De Majorque, il du affronter une flotte ennemie qui l'accula jusqu'à un il est découvert où son commandant n'aurait pas débarqué si Medjahed n'était pas obstiné.
L'île en question est surnommée par les musulmans "île des martyrs". Parmi les prisonniers, ses femmes, filles, sa mère, sa tante, et son fils Ali ainsi que certains de ses frères. Il regagna Majorque en 1016.S'approchant de la cote, il apprends que le Calife Abdallah s'est emparé du pouvoir et a déclaré son exécution.
Mais le calife s'est suffit à l’exiler, après l'avoir exproprier, vers bégaya où il vécut la fin de ses jours.
On remarque, le décalage des dates de l'arrivée de cet émir à bégaya et la différence quant aux causes de son extraditions, car les sources documentaires différent.
Mais, la première version qui appartient à L'illustre Ibn khaldun reste la plus probable. Nombreux sont les célèbres écrivains, philosophes qui ont fait l'éloge du prince.
"Ô, prince aux charges supérieures, si ce n'est ma demande, je serai ton épée et ton stylo"AbûHafs b Bard.
_Son fils Ali âgé de 7 ans était offert, en guise de reconnaissance à l'empereur Henri II pour l'aide militaire que les germains ont consenti lors de l'affrontement des chrétiens avec l'armée de Medjahed
_histoire relevée dans le journal El Arabie p332-336 année 1986.
Voir El moukadima d’Ibn KHALDUN p521 TII
célèbre…..le roi chrétien se jeta alors sur l'Espagne orientale sans éprouver aucune résistance de la part des émirs indépendants qui s'étaient partagé ce pays .Ibn Al Hadj marcha contre lui ,la même année ,à la tête des troupes almoravides ,et mit les chrétiens dans une déroute vraiment honteuse .Ayant alors déposé B.RACHIQ,seigneur de Murcie,il se dirigea sur denya,et en força le seigneur,ali-b MEDJAHED,à partir pour Bougie.….AN-Naser b Allennas ,souverain de cette ville…accueillit le fugitif avec une haute distinction"
Ci après l'histoire de lamiri.
Il est supposé d'origine espagnole née à Al Mélia, et vécut à Cordoue sous l'égide d'Al-Manzor qui est chargé de son instruction.
Il a excellé dans les sciences Coraniques. Notamment la sunna et la littérature arabe .Pratiquant le sport hippique, ainsi il rallia les sciences à la noblesse de la cavalerie.
Avant la dislocation de l'Andalousie en principauté,Lamiri faisait partie de l'entourage immédiat du protocole Abderrahmane Ben med ben ali amar alias "Changal" qu'ils ont abandonné à l'issue de luttes intestines incessantes à Cordoue,capitale des Ommeyad d'Espagne.
Après le meurtre du Calife Ommeyad Med ben Hicham, Medjahed quitta Cordou à la tête de ses partisans vers l'Est de l'Andalousie, refusant la soumission au Calife du Hedjaz. Il fonda le noyau de sa future principauté ayant pour capitale Dénia .Son royaume jouissant d'une position stratégique ; situé à l'est de l'Andalousie et caressant la rive Ouest de la Méditerranée.
La réputation de lamri attira beaucoup d'étudiants et de savants vers sa capitale surtout ceux qui sont de Cordou , ou il fit ses études .Sa cavalerie reçut de part et d'autres de nouvelles recrues , qui seront soumis à un test rigoureux mettant en valeurs leur compétences et leurs dévouements.
Il suffît ainsi renforcer ses troupes par les plus vaillants cavaliers, et consolider son armée de mer par un grand atelier de construction navale, installé au chef lieu de sa principauté, s'alimentant des sapins des forets environnantes et de l'ingéniosité des habitants de la cote .Le port de "Semman" contient à peine l'arsenal naval ambitionnant l'extension de la principauté par la conquête de l'ouest méditerranéen.
Et pour légitimer son ascendant au delà des frontières lamiri affiche une affiliation à la dynastie Ommeyad dont la calife est alors Hicham Almu-ayid.C'est alors qu'il a battu monnaie (la witta) en vigueur surtout le littoral incluant Denya et Sarcosta.
Il ne tarda pas à se démarquer du Califat pour amarrer en tète de sa flotte vers les îles Baléares qu'il conquit en 1015 pour en faire en suite une grande base navale .De là, il s'empara de la Sardaigne,la Corse et attaqua le sud du pays des francs ,la cote ouest de l'Italie et la principauté de Cologne.
En Italie, le pape VIII, crée une alliance pour lutter contre Medjahed. Ce qui l'a poussé à battre en retraite.
L'alliance a été étendue jusqu'à contenir les Germains, les francs et les italiens qui chassèrent l'émir de la Sardaigne.
Les commis du pape ont récupéré les zones rurales et réussirent à désunir son armée. Devant cet état de fait, MEDJAHED est contraint à la fuite. Sur son chemin sur Palma De Majorque, il du affronter une flotte ennemie qui l'accula jusqu'à un il est découvert où son commandant n'aurait pas débarqué si Medjahed n'était pas obstiné.
L'île en question est surnommée par les musulmans "île des martyrs". Parmi les prisonniers, ses femmes, filles, sa mère, sa tante, et son fils Ali ainsi que certains de ses frères. Il regagna Majorque en 1016.S'approchant de la cote, il apprends que le Calife Abdallah s'est emparé du pouvoir et a déclaré son exécution.
Mais le calife s'est suffit à l’exiler, après l'avoir exproprier, vers bégaya où il vécut la fin de ses jours.
On remarque, le décalage des dates de l'arrivée de cet émir à bégaya et la différence quant aux causes de son extraditions, car les sources documentaires différent.
Mais, la première version qui appartient à L'illustre Ibn khaldun reste la plus probable. Nombreux sont les célèbres écrivains, philosophes qui ont fait l'éloge du prince.
"Ô, prince aux charges supérieures, si ce n'est ma demande, je serai ton épée et ton stylo"AbûHafs b Bard.
_Son fils Ali âgé de 7 ans était offert, en guise de reconnaissance à l'empereur Henri II pour l'aide militaire que les germains ont consenti lors de l'affrontement des chrétiens avec l'armée de Medjahed
_histoire relevée dans le journal El Arabie p332-336 année 1986.
Voir El moukadima d’Ibn KHALDUN p521 TII
Chellata commune de montagne, englobant 16 villages. C'est une zone de passage vers la haute Kabylie, par le Col de tirurda .Elle est située au nord d’Akbou, sur le massif d'Illulen .Délimitée à l'ouest par la commune d’Ighram, à l'est par celle d’Awzellaguen, enfin au nord par la tribu d'Illula ou l'arbuste de la première confrérie religieuse à été enraciné:Sidi wadhriss.
L'agriculture de montagne ; l’oléiculture, l’arboriculture et l’apiculture, demeure sa vocation première .On gagnant de l’altitude, une fraîcheur nous berce au milieu de cette verdure qui émerveille nos regards, en cette journée de printemps .Une halte, au niveau de Thizy Nslive (*) nous est imposée, pour mieux admirer le monument irriguer à la mémoire des nombreux martyrs tombés au champ d'honneur.
Le choix du lieu de l'implantation de la stèle n'a pas été concluant, car, il couvre une surface qui porte les ruines de l'ancienne caserne : carrefour des tortionnaires français.
Les innombrables chaînes en fer (aujourd'hui disparues) doivent être conserver comme témoins vivants, des dépassements subis par notre peuple lors de la guerre de libération .Nulle réalisation ne peut égaler la valeur historique d'un site qui porte la mémoire collective de toute une région!!!!!!.
En continuant la route vers les hauteurs de la montagne dominées par le chênes vert, j’admirai nos paisibles villages agglutinés sur les multiples crêtes, et en bas, sur la plaine, on voyait la rivière qui serpente la vallée, le reflet du soleil, rend le tableau offert par la nature des plus éblouissant.
Enfin, on atteint le point culminant, c'était le col de Chellata .A cet instant, je pensais à la fameuse Zawiya implantée sur cette terre, par l’astrologue, l’historien et astronome Saïd ben Ali chérif en 17 siècle .Eucapitaine n'a pas manqué de faire l'éloge de cet institut qui fut l'un des centres religieux et scientifiques les plus réputés de l'Afrique septentrionale.
On disait que Le voyageur et jurisconsulte kabyle : fodhil El wartilani avait fréquenté ce centre qui ne se limite pas aux études des préceptes de l'islam mais assure également des études dans les différentes disciplines .Bachir El ibrahimi l'un des premiers membres des Oulémas, avant qu'il exerçait comme khodja (secrétaire) chez le Bacha Agha ben Ali chérif était un disciple de l'institut.
On continue notre route à destination d’AlMA, village à la limite de la commune, pris entre les mâchoires d'illullen et d'Awzellaguen.
Ma déception était de taille ,on constatant que l'un des plus beau site naturel de la région ou la faune et la flore cohabitaient en symbiose ,est agressé par l'homme à travers une carrière destinée à exploiter les gisements rocheux. N'existe t-il pas d'autre lieux plus profitables à exploiter sans porter préjudice à la nature ? .Apres 10mn de route, on aperçois de loin le mausolée du saint MEDJAHED, bercé sur le mont frontal de la Zawiya" ouvasaai" à la sortie de Alik (nom de la partie habitable d'Alma qui est construite sur un massif rocheux)
La beauté féerique du village nous laisse perplexe, la multitude de la flore et les différentes sources d'eaux ralliées à la morphologie du site amplifient notre besoin de prolonger notre séjour.
L'origine de la sédentarisation de la population remonte probablement à une époque pré islamique tel que l'atteste les ruines enfouies sous terre au sud du village .Des pierres de tailles et des colonnes demeurent visibles .Des pierres sculptées ont été cimentées sur le mausolée du saint sidi abderrahmane (ancêtre de la famille TAALBA qui a tissé des liens de sang avec les MEDJAHED par des mariages).
L'arrivée des MEDJAHED remonte à la période HAMADITE, ou le prince Nasser réservait un accueil chaleureux à leur ancêtre medjahed lamiri, extradé d'Andalousie par l'armée Almoravide, en 1086 après JC.
Il se chargea alors de l'éducation des enfants Sanhadja et occupa une place honorable dans la citadelle Nassiria, grâce à l'hospitalité du prince hamadite. Quant au saint qui se repose au mausolée d'Alma, il ne peut être que de la lignée du prince cité .Cela se justifie par le déplacement des érudits de la sciences, vers les zones montagneuses après l'effritements des hafsides, fuyant ainsi les luttes de palais et les coups de bas empire.
Mais aussi, par le nombre d'habitants du village cité. La culture orale, nous apprend que lors de la guerre contre les espagnoles (1510) le saint Medjahed, en regagnant Alma, perdit beaucoup de sang, suite à l'affrontement guerrier, on l'enterra sur le lieu ou il voulu mourir.
Etant donnée que c'était un général almoravide qui avait détrôné le prince, on peut conclure que le titre honorifique de marabout est du essentiellement à la classe sociale à laquelle appartenait lamiri et non à son appartenance à la dynastie almoravide qui lui était hostile .on relève dans ce passage d'Ibn khaldun, dans son histoire des berbères p283 ce qui suit"… en l'an 479(1086), les musulmans rencontrèrent l'armée d'Alphonse à AZ_ZELLACA et remportèrent sur elle une victoire à jamais
célèbre…..le roi chrétien se jeta alors sur l'Espagne orientale sans éprouver aucune résistance de la part des émirs indépendants qui s'étaient partagé ce pays .Ibn Al Hadj marcha contre lui ,la même année ,à la tête des troupes almoravides ,et mit les chrétiens dans une déroute vraiment honteuse .Ayant alors déposé B.RACHIQ,seigneur de Murcie,il se dirigea sur denya,et en força le seigneur,ali-b MEDJAHED,à partir pour Bougie.….AN-Naser b Allennas ,souverain de cette ville…accueillit le fugitif avec une haute distinction"
Ci après l'histoire de lamiri.
Il est supposé d'origine espagnole née à Al Mélia, et vécut à Cordoue sous l'égide d'Al-Manzor qui est chargé de son instruction.
Il a excellé dans les sciences Coraniques. Notamment la sunna et la littérature arabe .Pratiquant le sport hippique, ainsi il rallia les sciences à la noblesse de la cavalerie.
Avant la dislocation de l'Andalousie en principauté,Lamiri faisait partie de l'entourage immédiat du protocole Abderrahmane Ben med ben ali amar alias "Changal" qu'ils ont abandonné à l'issue de luttes intestines incessantes à Cordoue,capitale des Ommeyad d'Espagne.
Après le meurtre du Calife Ommeyad Med ben Hicham, Medjahed quitta Cordou à la tête de ses partisans vers l'Est de l'Andalousie, refusant la soumission au Calife du Hedjaz. Il fonda le noyau de sa future principauté ayant pour capitale Dénia .Son royaume jouissant d'une position stratégique ; situé à l'est de l'Andalousie et caressant la rive Ouest de la Méditerranée.
La réputation de lamri attira beaucoup d'étudiants et de savants vers sa capitale surtout ceux qui sont de Cordou , ou il fit ses études .Sa cavalerie reçut de part et d'autres de nouvelles recrues , qui seront soumis à un test rigoureux mettant en valeurs leur compétences et leurs dévouements.
Il suffît ainsi renforcer ses troupes par les plus vaillants cavaliers, et consolider son armée de mer par un grand atelier de construction navale, installé au chef lieu de sa principauté, s'alimentant des sapins des forets environnantes et de l'ingéniosité des habitants de la cote .Le port de "Semman" contient à peine l'arsenal naval ambitionnant l'extension de la principauté par la conquête de l'ouest méditerranéen.
Et pour légitimer son ascendant au delà des frontières lamiri affiche une affiliation à la dynastie Ommeyad dont la calife est alors Hicham Almu-ayid.C'est alors qu'il a battu monnaie (la witta) en vigueur surtout le littoral incluant Denya et Sarcosta.
Il ne tarda pas à se démarquer du Califat pour amarrer en tète de sa flotte vers les îles Baléares qu'il conquit en 1015 pour en faire en suite une grande base navale .De là, il s'empara de la Sardaigne,la Corse et attaqua le sud du pays des francs ,la cote ouest de l'Italie et la principauté de Cologne.
En Italie, le pape VIII, crée une alliance pour lutter contre Medjahed. Ce qui l'a poussé à battre en retraite.
L'alliance a été étendue jusqu'à contenir les Germains, les francs et les italiens qui chassèrent l'émir de la Sardaigne.
Les commis du pape ont récupéré les zones rurales et réussirent à désunir son armée. Devant cet état de fait, MEDJAHED est contraint à la fuite. Sur son chemin sur Palma De Majorque, il du affronter une flotte ennemie qui l'accula jusqu'à un il est découvert où son commandant n'aurait pas débarqué si Medjahed n'était pas obstiné.
L'île en question est surnommée par les musulmans "île des martyrs". Parmi les prisonniers, ses femmes, filles, sa mère, sa tante, et son fils Ali ainsi que certains de ses frères. Il regagna Majorque en 1016.S'approchant de la cote, il apprends que le Calife Abdallah s'est emparé du pouvoir et a déclaré son exécution.
Mais le calife s'est suffit à l’exiler, après l'avoir exproprier, vers bégaya où il vécut la fin de ses jours.
On remarque, le décalage des dates de l'arrivée de cet émir à bégaya et la différence quant aux causes de son extraditions, car les sources documentaires différent.
Mais, la première version qui appartient à L'illustre Ibn khaldun reste la plus probable. Nombreux sont les célèbres écrivains, philosophes qui ont fait l'éloge du prince.
"Ô, prince aux charges supérieures, si ce n'est ma demande, je serai ton épée et ton stylo"AbûHafs b Bard.
_Son fils Ali âgé de 7 ans était offert, en guise de reconnaissance à l'empereur Henri II pour l'aide militaire que les germains ont consenti lors de l'affrontement des chrétiens avec l'armée de Medjahed
_histoire relevée dans le journal El Arabie p332-336 année 1986.
Voir El moukadima d’Ibn KHALDUN p521 TII
célèbre…..le roi chrétien se jeta alors sur l'Espagne orientale sans éprouver aucune résistance de la part des émirs indépendants qui s'étaient partagé ce pays .Ibn Al Hadj marcha contre lui ,la même année ,à la tête des troupes almoravides ,et mit les chrétiens dans une déroute vraiment honteuse .Ayant alors déposé B.RACHIQ,seigneur de Murcie,il se dirigea sur denya,et en força le seigneur,ali-b MEDJAHED,à partir pour Bougie.….AN-Naser b Allennas ,souverain de cette ville…accueillit le fugitif avec une haute distinction"
Ci après l'histoire de lamiri.
Il est supposé d'origine espagnole née à Al Mélia, et vécut à Cordoue sous l'égide d'Al-Manzor qui est chargé de son instruction.
Il a excellé dans les sciences Coraniques. Notamment la sunna et la littérature arabe .Pratiquant le sport hippique, ainsi il rallia les sciences à la noblesse de la cavalerie.
Avant la dislocation de l'Andalousie en principauté,Lamiri faisait partie de l'entourage immédiat du protocole Abderrahmane Ben med ben ali amar alias "Changal" qu'ils ont abandonné à l'issue de luttes intestines incessantes à Cordoue,capitale des Ommeyad d'Espagne.
Après le meurtre du Calife Ommeyad Med ben Hicham, Medjahed quitta Cordou à la tête de ses partisans vers l'Est de l'Andalousie, refusant la soumission au Calife du Hedjaz. Il fonda le noyau de sa future principauté ayant pour capitale Dénia .Son royaume jouissant d'une position stratégique ; situé à l'est de l'Andalousie et caressant la rive Ouest de la Méditerranée.
La réputation de lamri attira beaucoup d'étudiants et de savants vers sa capitale surtout ceux qui sont de Cordou , ou il fit ses études .Sa cavalerie reçut de part et d'autres de nouvelles recrues , qui seront soumis à un test rigoureux mettant en valeurs leur compétences et leurs dévouements.
Il suffît ainsi renforcer ses troupes par les plus vaillants cavaliers, et consolider son armée de mer par un grand atelier de construction navale, installé au chef lieu de sa principauté, s'alimentant des sapins des forets environnantes et de l'ingéniosité des habitants de la cote .Le port de "Semman" contient à peine l'arsenal naval ambitionnant l'extension de la principauté par la conquête de l'ouest méditerranéen.
Et pour légitimer son ascendant au delà des frontières lamiri affiche une affiliation à la dynastie Ommeyad dont la calife est alors Hicham Almu-ayid.C'est alors qu'il a battu monnaie (la witta) en vigueur surtout le littoral incluant Denya et Sarcosta.
Il ne tarda pas à se démarquer du Califat pour amarrer en tète de sa flotte vers les îles Baléares qu'il conquit en 1015 pour en faire en suite une grande base navale .De là, il s'empara de la Sardaigne,la Corse et attaqua le sud du pays des francs ,la cote ouest de l'Italie et la principauté de Cologne.
En Italie, le pape VIII, crée une alliance pour lutter contre Medjahed. Ce qui l'a poussé à battre en retraite.
L'alliance a été étendue jusqu'à contenir les Germains, les francs et les italiens qui chassèrent l'émir de la Sardaigne.
Les commis du pape ont récupéré les zones rurales et réussirent à désunir son armée. Devant cet état de fait, MEDJAHED est contraint à la fuite. Sur son chemin sur Palma De Majorque, il du affronter une flotte ennemie qui l'accula jusqu'à un il est découvert où son commandant n'aurait pas débarqué si Medjahed n'était pas obstiné.
L'île en question est surnommée par les musulmans "île des martyrs". Parmi les prisonniers, ses femmes, filles, sa mère, sa tante, et son fils Ali ainsi que certains de ses frères. Il regagna Majorque en 1016.S'approchant de la cote, il apprends que le Calife Abdallah s'est emparé du pouvoir et a déclaré son exécution.
Mais le calife s'est suffit à l’exiler, après l'avoir exproprier, vers bégaya où il vécut la fin de ses jours.
On remarque, le décalage des dates de l'arrivée de cet émir à bégaya et la différence quant aux causes de son extraditions, car les sources documentaires différent.
Mais, la première version qui appartient à L'illustre Ibn khaldun reste la plus probable. Nombreux sont les célèbres écrivains, philosophes qui ont fait l'éloge du prince.
"Ô, prince aux charges supérieures, si ce n'est ma demande, je serai ton épée et ton stylo"AbûHafs b Bard.
_Son fils Ali âgé de 7 ans était offert, en guise de reconnaissance à l'empereur Henri II pour l'aide militaire que les germains ont consenti lors de l'affrontement des chrétiens avec l'armée de Medjahed
_histoire relevée dans le journal El Arabie p332-336 année 1986.
Voir El moukadima d’Ibn KHALDUN p521 TII
NB/la photo représente la résidence du bacha agha ben ali cherif sise au village l'aazib ,petit faubourg à 5 km de la villa d'AKBOU ,sur la rn 26 allant vers le chef lieu de wilaya bejaia.elle porte le cachet d'une architecture othomane et se distingue ainsi des autres habitations,elle marque la classe sociale de son locataire.
ON y trouve aujourd'hui les tombes de la famille du bacha agha à l'interieur du jardin.
3 commentaires:
Quelle finesse je ne connais qu'une personne capable de si bien relater l'histoire si je ne me trompe ,bravo Larbi....
merci pour ces informations,de chellata d'origine jusqu’à nos jours et je connais pas tous ça,juste une petite partie.merci.
Je ss tres seduit par cette region ...ou ma curiosite est toujours nourri par d abord la beaute et des questions qui me viennent a l esprit a la vue de cettains vestiges d Elma
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