mercredi 12 septembre 2007

les ait ydels hammam sidi yahia


Les ait yedels : Après avoir traverser l’oued Soummam par le pont de biziou, on prend la direction de tamokra par la route qui allonge la montagne de gueldamen.
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On s’achemine tout droit, à travers une route sinueuse qui nous offre un décor splendide fait de muraille de roche que l’érosion a façonne comme une œuvre d’un artiste .combien sont attirantes et magnifiques les bouches de ses grottes féeriques qui se succèdent sur le dos du gueldaman .Au voisinage de la route une école totalement déserte et à moitié détériorée, témoigne des méfaits de l’exode rural.
Apres quelques instants de route, on atteint l intersection, dont la voie de droite descend vers le hammam sidi yahia.
C’est dans cette agglomérat de rocher caresser par l’oued boussellam que le mystique cheikh menait sa vie d’ascète. Pendant tant d’année, il se réfugiât dans une grotte en véritable ermite où il se consacrait à la dévotion de dieu dans les stricts préceptes de l’islam..
Sidi yahia est un natif du village takorabth, tout prêt d’ighil Ali, dans la tribu des ait abbés.
Dés l’enfance, il s’initiât aux sciences coraniques en fréquentant la zaouïa des ait ouaghliss ou il s’adapte aussi à la jurisprudence chez le maître Mohamed elouaghlissi (ancien imam de la mosquée de bougie et secrétaire du palais hafside).
A quelque minute du village Tamokra, on retrouve les ruines de la première zawiya qu’il fendit vers le milieu du 15 ieme siècle.
Parmi ces disciples cheikh Ahmed zarouk barnsi devenu enseignant élève,cheik Ahmed benyahia fondateur de la zawiya d’Amalou et cheik sidi Ahmed ben abderrahmane aïeux de la famille mokrani des ait abbas.
Rasée au début de la colonisation française, puis reconstruite pour être encore une fois détruite lors de l’insurrection des bachaga el mokrani et cheikh belhaddad en 1871.ce n’est que vers 1937 quelle a été reconstruite, on dénombre plus de 300 taleb en son sein à la fin des années 50(en 1955) en ce moment sa gestion était assurée par Mohamed Tahar ait allajat, assisté par abderrahmane ben moufak, cheik Tahar ouachait, et Ahmed Ali agroufa. C’était un établissement non lucratif. en 1957, .devenue centre de transi des moudjahidine. Elle sera totalement détruite et vidé de ses taleb dont la majorité perdront leur vie sur le champ d’honneur.
Les eaux thermales du hammam avec un débit de 10l/mN et une température de 58 degré sont bien indiques pour les cures thermales.
Les nombreuses algues rouges et les sels déposés tout le long du parcours de l’eau sortant du hammam, dénotent une richesse en oligo élément, notamment les sulfates, les carbonates et les chlorures .on retrouve des bassin d’eaux chaudes riche en souffre conseiller généralement pour les maladies dermiques surtout celles liées à la démangeaison.
Le hammam qui porte le nom du cheik demeure aux stades traditionnel et géré par les 9 familles descendantes de sidi yahia.Il pourra jouer un rôle moteurs dans l’économie de la région, si une volonté de modernisation du site, accompagné par toutes les commodités des stations thermales serait amorcée.

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