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Bien avant JC, la navarth (oued Soummam) a vu défile sur son territoire les multiples colonisateurs affaiblies par l’obsession du soummamien à la liberté et à l ‘autonomie dans la gestion du destin de ses contrées.
De tout temps,cette terre refusait le despotisme et l’exclusion et elle a toujours enfanté des hommes et femmes aux dimensions des defies.
Aucune région d’ALGERIE ET PAR RICOCHET Maghrébine NE PEUT EGALER EN EVENEMENTS HISTORIQUE LA REGION DE LA VALLEE DE LA SOUMMAM, et pour justification, je laisserai le lecteur nourrit d’objectivité de conclure quant à la thèse que je viens de formuler, à travers la chronologie historique que j’éluciderai ci-dessous. ( La grandeur puisée du néant a désormais atteint ces limites historiques !)
Des recherches entamées par le CNRPAH (Centre national de recherches préhistoriques anthropologique et historiques), ont prouvées l’existence de l’homme de caverne habitant les grottes de la montagne d’AKBOU AU NOM DE GUELDAMEN (agualidh gouman=Dieu des eaux) déjà dés le début du siècle dernier la GLD1 (la première grotte explorée malheureusement par l’occupant était un réservoir d’ustensiles anciens fait par le probable atlanthrope apparenté au pithécanthrope race autochtone de l’Afrique du nord.
Déjà en 1954 LE paléontologiste CAMILLE ARAMBERG déterre à MOSTAGANEM dans la localité de TIRNIFINE les restes d’un squelette âgé de plus de cinq cent mille ans .Les galets taillés de Ain hanech (Sétif) et des plateaux de Mansourah dans le constantinois confirment la thèse d’un peuplement ancien sur le sol maghrébin.
35000 ANS avant J-C apparue l’industrie plus élaboré du nom d’ATERIEN (nom dérivé du site bir El-Ater du coté de Tébessa ou les outils avaient étés découverts)
Les microlithes de maghnia attribués au l’ibéro-maurassien ainsi que les restes osseux de l’homme de mechta el ARBI à coté de chelghoum laid attestent de l’enchainement évolutif de l’homme jusqu’à l’homo sapiens de GAFSA en Tunisie porteur de l’industrie de la pierre et de l’os. °Ces vérités scientifiques infirment définitivement les spéculations anciennes quant aux origines du peuplement de l’Afrique du nord. Toutes fois ,on ne peut négliger le métissage des populations, car, depuis l’ère préromaine les cotes méditerranéennes étaient fréquentées par des perses, arméniens et Gétules.
On doit être scientifiquement convaincu de l’inexistence de race pure.
Des chercheurs du dit centre ont découvert deux autres grottes (GLD2 et la GLD3) ou des indices d’une probable occupation humaine ont étés repérés.
En traversant la rivière, on voit le piton d’AKBOU imposant par sa morphologie et qui continu à résister à l’agression de l’homme. Malgré son importance primordiale dans l’histoire de la région et implicitement de l’Algérie, la commune continue a exploité la carrière sans se soucier du trésor historique qu’il porte en lui ou du moins chercher à protéger le mausolée édifié depuis plus de 20 siècles.
Au fait, la question majeure à élucider : qui sont ses bâtisseurs et pour quels objectifs ?
Le culte du génie des eaux remonte au paléolithique. L'autochtone nord africain a frayé
L’idée d'un Dieu omnipotent bien avant les romains et les phéniciens.
"L’hermaison "d'EL Guettar demeure le plus ancien lieu ou s'exprime un sentiment religieux à travers l'amoncellement de grosses pierres calcaires localisées prés des sources d’eaux, marquant ainsi le culte d'un génie des eaux .Il est aussi remarquable d’associer le mythe d’anzar à cette vision globale.
La montagne d'Akbou du nom de GUELDAMEN ne nous fait que confirmer à travers la toponymie cette dévotion ancestrale, qu'on peut lier aussi à un peuplement ancien dans la vallée.
Lors des fouilles effectuées en 1925 au niveau de la bute de la citadelle, beaucoup d'outils en silex avaient été déterrés à savoir : perçoirs, lissoirs et haches d'où l'existence probable de l'homme de la préhistoire vivant de la chasse. À présent seule la grotte et les matériaux délaissés par les explorateurs demeurent en place.
"L’hermaison "d'EL Guettar demeure le plus ancien lieu ou s'exprime un sentiment religieux à travers l'amoncellement de grosses pierres calcaires localisées prés des sources d’eaux, marquant ainsi le culte d'un génie des eaux .Il est aussi remarquable d’associer le mythe d’anzar à cette vision globale.
La montagne d'Akbou du nom de GUELDAMEN ne nous fait que confirmer à travers la toponymie cette dévotion ancestrale, qu'on peut lier aussi à un peuplement ancien dans la vallée.
Lors des fouilles effectuées en 1925 au niveau de la bute de la citadelle, beaucoup d'outils en silex avaient été déterrés à savoir : perçoirs, lissoirs et haches d'où l'existence probable de l'homme de la préhistoire vivant de la chasse. À présent seule la grotte et les matériaux délaissés par les explorateurs demeurent en place.
Deux significations du nom précèdent peuvent être envisagées:
_GUELDAMEN=AGUALID GAMEN=DIEU DES EAUX en rapport certain avec l'ancienne croyance.
_GUELDAMEN=GUALEN WAMEN= EAUX STAGNEE qui est totalement à rejeter, du fait que l'endroit est totalement accidenté, et, les forces hydrodynamiques sont importantes du fait de l’écoulement des eaux de l’oued.
En quittant la montagne, après avoir traversé la rivière, on s'achemine tout droit vers le phare de la ville : le piton d'Akbou où le mausolée dressait à ses pieds ne peut qu’éveiller la curiosité de tout être averti .Car, il n'est pas seulement une trace archéologique mais aussi un maillon incontournable dans la chronologie historique de la citadelle.
Le mausolée est construit sur une base carrée .Il comporte un socle à trois gradins excepté la face sud. L'architrave portant une frise carrée coiffée d'une corniche admirablement sculptée .Enfin, un toit pyramidal à moitié détruit par l'usure du temps et les méfaits des hommes (à proximité du site, une carrière en activité ne cesse de détériorer son ossature par ses vibrations continuelles).
Les bâtisseurs de l’édifice avaient accentue leur œuvre sur l’aspect extérieur car on remarque une différence quant à la finition de l’ouvrage tant que l’intérieur était laissé à l’état brute (surtout les pierres sans limes au niveau des joints) excepte le plafond et une partie du coin qui semble être réservée à l’allumage du feu .la porte d’entrée porte un système de fermeture et une dalle supérieure portant un creux rond destinée à accueillir l’axe de rotation introuvable aujourd’hui.
.De quoi est faite cette porte ?et à quoi servait elle ? La question demeure posée.
Au front de la porte, l’emplacement d’une plaque en marbre aujourd’hui disparue, probablement elle porte le mystère de ce dernier avec elle.
.Est ce un acte d’ignorance ou intentionné ?
Au niveau des joints ; on remarque les parties limées des pierres et un apport de matériau mélange au plâtre similitude frappante sur le plan technique avec les mausolées des djedars au niveau de Tiaret dont la datation au carbone 14 confirme la paternité berbère qui tourne au environ du 4 et 6 s AP JC.
Le mausolée en question avait suscité la curiosité de plusieurs personnes. Stéphane Gsell attribua la paternité du site au mausolée d’AMRITH au Liban, rien qu’on se basant sur son aspect extérieur. Mais l’absence d’autres pistes phéniciennes, quelles soient, à travers les ruines ou la toponymie, renforcer par l’historique de ces derniers, qui avaient choisie les cotes pour établir des comptoirs commerciaux, laisse l’idée de la paternité infondée.
La présence aux alentours de nombreux repères berbéro romains notamment les limes et ruines et la toponymie, comme le nom d’ARA FOU (plaine dominée par le mausolée) suggère une autre piste à explorer quant à son appartenance. Selon d’autres sources ; le tombeau aurait servait de sépulture à un dignitaire de la région comme il est de coutume chez les berbères.
Il demeure tout de même comparable au mausolée de Macina de Dougga en Tunisie (ce dernier porte des images de lion comme celui du ksar Rumia de CHERCHEL QUI est une révélation des libyques d’ailleurs le lion, le taureau, le bélier et le poisson sont vénérés par ces derniers).dans la mythologie kabyle on nous a appris que la terre est portée sur les cornes du taureau. Cette vision vu sous l’angle de l’apport du bœuf à la fertilité et à l’agriculture demeure valide, mais, si c’est pour expliquer le séisme provoquer par le changement du support portant la terre à savoir l’autre corne ,j’affirmerai que ce cis dénote la limite visionnaire de nos ancêtres car ils n’avaient jamais pensé au taureau lui même sur quel support est il porté !!
Dans un ouvrage plus récent de Serge Lancel « l’Algerie antique » on relève ce passage significatif, à propos des mausolées d’ALGERIE. « ….dans leur grande majorité cependant, ces mausolées « turriformes »étaient de plan carré ou on reconnaît avec des variantes plus au moins ambitieuses la postérité lointaine du mausolée d’Halicarnasse en Asie mineur……les plus complets à l’époque préromaine comportaient un couronnement pyramidal à l’image du mausolée d’Atban à Dougga……. » (Une description qui répond parfaitement à notre mausolée !!)Sur la face ouest, on remarque une porte imaginaire portant deux motifs.
Révélateurs ! Une croix gammée et une cabane (symbolismes funéraires qui confirme l’hypothèse avancée, la croix gammée héritée des babyloniens a à l’origine un sens positive : symbole permettant d’attirer les puissances cosmiques)
Les berbères donnaient plusieurs significations aux croix à 4 branches à savoir :
Le cheminement de l’existence : l’enfance, l’adolescence, la maturité et puis la vieillesse
Les forces cosmiques le vent, le feu, l’eau et la terre
Racines, tiges, branches, fruits
Du nom latin, des deux motifs, découle le nom du lieu dit Ara fou sis à AKBOU (selon la transcendance ara fun_raffouma-ara fou) qui fut à un une époque lointaine un lieu d’intense activité. Il semblerait d’après la légende, qu’un roitelet berbère contemporain de celui de la kahina avait vue le jour sur ce territoire, d’ailleurs, plusieurs traces archéologiques, tendent à confirmer cette vision. Une construction enfouie sous terre qui semble être un silo* de stockage demeure à l’heure actuelle visible ainsi que des pièces de monnaies qu’on a récemment trouvées prouvent que la zone était un lieu d’activité intense.
Du nom latin, des deux motifs, découle le nom du lieu dit Ara fou sis à AKBOU (selon la transcendance ara fun_raffouma-ara fou) qui fut à un une époque lointaine un lieu d’intense activité. Il semblerait d’après la légende, qu’un roitelet berbère contemporain de celui de la kahina avait vue le jour sur ce territoire, d’ailleurs, plusieurs traces archéologiques, tendent à confirmer cette vision. Une construction enfouie sous terre qui semble être un silo* de stockage demeure à l’heure actuelle visible ainsi que des pièces de monnaies qu’on a récemment trouvées prouvent que la zone était un lieu d’activité intense.
Je noterai aussi que l’étendu du site relativement à la période antique est une piste prouvant l’importance de la zone car il s’étend depuis le mausolée d’Akbou jusqu’au village d’Ighram ; sur ce périmètre une multitude d’objets anciens ont été déterrés lors des nouvelles constructions ou des forages des puits comme la découverte fortuite d’une clé de 40CM enfouie à plus de 25 M de profondeur à proximité de l’actuelle RN26.
Je conclurais qu’Arafou était une cité habitée par les autochtones amazighs romanises et d’une classe sociale élevée. Pour la mémoire, les romains n’ont pas imposé de frontières entre les classes sociales, l’amazigh qui intégrait la cité par le labour et la persévérance, arrachait sa place parmi l’élite .Dés le deuxièmes siècle AP JC les familles berbères romanisées avaient au sein de la classe dirigeante un fonctionnaire, un chevalier, un consul ou même un sénateur. Leurs habitations étaient entourées de fermes et jardin agricole au même rang que les encadreurs italiens.
Quant à la paysannerie elle occupait les pieds des reliefs d’Illulen jusqu’aux hauteurs des montagnes tel que irssan à Ighram, SIDI ALI sur les hauteurs d’Arafou, souk akdhim à la sortie d’Akbou vers Bejaia, vouathmane à ighil oumced, thamankourth à alma et ifri.
IFRI est Lié à la déesse berbère dieu de la guerre et protectrice des grottes et roches d’où découle le verbe, yafer=se cacher, Ifren=ceux qui est caché ou protégé.
Dans toutes les cité berbères on y trouve un mausolée ou était enterré un des leurs de classe sociale respectable, puis un cimetière juxtaposant l’ancêtre et enfin la cité d’activité.
IL est raisonnable de penser à l’existence d’un cimetière à déterrer entre le mausolée et la cite d’Arafou.
Par analogie comparative, le cimetière en question demeure enfoui sous terre aux alentours du mausolée sur l’étendue de l’actuelle cité sonatrach sur la RN 26.
L’origine ne peut s’associer à la famille de firmus tant que cette famille berbère des Bibans s’était tristement éteinte loin de leurs terres natales à part le légendaire firmus dont le cadavre était emporté par un chameau pour qu’il soit exposé à Setifis(Sétif) devant le général Théodose et son armée.
Dans le même ordre d’idée je relève ses lignes écrites par A .MAHOUBI dans sa contribution à l’histoire générale de l’AFRIQUE : «...Lorsqu’au début du 1ier millénaire avant notre ère, les navigateurs orientaux commencèrent à fréquenter les cotes africaines, ils abordèrent un pays ou avaient déjà pénétré avant eux grâce à son ouverture sur le iles méditerranéennes , différentes techniques ,comme celle qui fut à l’origine de la poterie peinte appelée poterie kabyle ou berbère. L’existence à cette époque de population sédentaires prête à accueillir les éléments d’une civilisation citadine est maintenant prouvé tant par les dolmens algero_tunisiens et les haouanets du nord de la Tunisie, que par le mobilier des monuments funéraires fouillés dans le nord-ouest du MAROC. Plus tard, la culture phénicienne et punique, mêlée d’éléments égyptiens et asiatiques, imprégnés après le 4 IEME siècle avant notre ère d’influence hellénistiques, fut adaptée et adoptée par les autochtones avant et surtout après la destruction de Carthage……ON a cependant pris l’habitude de distinguer en AFRIQUE deux cultures :l’une officielle, de caractère romain, et l’autre populaire, indigènes et provinciale. Mais il existe bien sur plusieurs monuments dans lesquels les deux courants se rencontrent, se contaminent et se confondent .Les œuvres architecturales africaines reproduisent généralement des types de monuments publics qu’on retrouvait dans tout le monde romain, et s’inspiraient ainsi d’une technique et d’un idéal essentiellement romain …. »
L’hypothèse avancée dans les écrits récents sur le mausolée et son origine sans totalement infondées et nourris d’esprit d’exclusion de tout œuvre purement locale.
J’ajouterai que les matériaux utilisés dans cet ouvrage dataient bien avant notre ère.
La seule preuve scientifiquement admise est la méthode de datation radioactive, qui nous donnera la certitude quand à la fourchette de siècles ou été construit .Tout autre considération demeure qu’une hypothèse.
« S’il n’a pas servi de tombeau à un prince ou quelque personnalité locale, le mausolée du piton d’Akbou a dû servir de temple ; cependant les deux fonctions, funéraire et religieuse, se combinaient souvent dans la tradition berbère, la sépulture devenant un lieu de culte ».M A HADDADOU
L’effigie de deux pièces en bronze porte le roi antonin le pieux et au verso sa femme Faustina décédée en 141 AP JC .On peut affirmer sans spéculer qu’AKBOU (usum) était habité bien avant 138-161 APJ, période du règne du fils de TITUS AURELU
Quant à l’autre pièce, elle représente l’empereur Hadrien et à son verso la déesse Africa (déesse accaparée aux amazigh, à l’origine c’est IFRI déesse protectrice des roches, cavernes et de la guerre d’où découle les noms des lieux ifren, Tifrit….. TOUJOURS DANS LE SENS DE PROTECTION ; verso fustina senior effigie hadrien 117_138 Apjc
Des pièces semblables ont étés déterrées à tavlasth (déformation lexicale du nom romain Tablast qui figure sur la carte des voies romaines) site antique prés de tazmalt.
Des pièces semblables ont étés déterrées à tavlasth (déformation lexicale du nom romain Tablast qui figure sur la carte des voies romaines) site antique prés de tazmalt.
LE nom latin des motifs déjà cités « ARA FUN » signifiant hôtel funéraire. A la lumière de ce qui a été avancé, l’idée de l’origine berbère du mausolée n’est pas à écartée.
On remarquera que la majorité des mausolées dédiés aux saints locaux, au niveau de la région, héritent à travers leur architecture, de ce toit pyramidal et de la base carrée, contrairement, aux autres mausolées de l’ouest algériens qui sont souvent de toit conique legs de la civilisation islamique. Quant à ceux du sud la coiffure conique répond à deux impératifs celui du climat (provoquant la réflexion maximale des raies soleil, et évidement l indice de croyance musulmane.
Au niveau du quartier sidi all ou un mausolée dédie au saint faisait autrefois objet de vénération ou des familles akbouciennes faisaient leurs vœux en allumant des bougies et de l’encens, existait à présent un cimetière que j’ai moi-même visité, et le plus énigmatique c’est l’étendu du terrain au voisinage immédiat : en marchant dessus en sent l’écho de nos pas est ce cet un ancien village engloutis sous nos pas à la limite nord ouest d’Arafou ou les berbères paysans résidaient autrefois ?
Des fouilles doivent être entreprises pour arriver à une conclusion scientifiquement admise.
JE SUIS TOTALEMENT CONVAINCU QU’ON DETTERERA TOUTE UN VILLAGE CAR LE SCHEMA MAUSOLEE CIMETIERE CITE D ACTIVITE CARACTERISYIQUE DES AMAZIGH SE DESSINAIT DEJA A L ŒIL NU ;
2 commentaires:
Les Français ne se seraient-ils pas inspiré de cette architecture pour construire le monument de ICHERRIDENE ?
bravo pour votre travail en tout cas.
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