lundi 17 septembre 2007

IGHIL OUMCED DEPUIS L'ANTIQUITE




vue d'ensemble du site berbero romain sis au nord du village d'ighil oumced,il s'etale sur plusieurs hectares.Il fut accaparé par le génerale romain theodose lors de la révolte du prince berbere FIRMUS LA fin du 4 siecle ap JC.

IGHIL OUMÇED, village limitrophe d’Alma, dans le douar Chellata. Il s'étale sur une colline dominant la plaine de la Soummam centrale à 3km à vole d’oiseau, d'Akbou.
Sa vocation première est l’agriculture. Malgré, le déplacement massif de la population vers la plaine, il demeure l'un des villages des plus denses de la Kabylie.
L'effet du hasard, a permis aux villageois d'exhumer les vestiges d'une civilisation "berbéro-romaine», que les méfaits du temps n'ont pu altérer. Parmi ce qui a été découvert, on notera particulièrement:
La Stèle étêtée, faite dans un bloc homogène sauvegardée dans un local muséifié d’IGHIL OUMCED. Elle représente une femme debout enveloppée dans une tenue pudique, En appréciera la finesse de l’art. L’œuvre remonte probablement au 2_3 siècle AP JC.

Deux stèles comparatives sont exposées aux musées de Guelma et de Cherchell (l’une d’elle remonte à la période de Juba2).

Deux autres Stèles à trois registres unies par deux motifs communs ; un homme barbu porter par deux valets puis un cavalier occupe la partie supérieure, au centre les deux stèles marquent leurs différences.
La stèle centrale semble être plus ancienne au vue de la manière dont ont été sculpté les différents motifs, ce qui est remarquable c’est la répétition des   mêmes  motifs  sur les deux stèles, on  en déduit  logiquement leur appartenance à la même civilisation. Le registre de l'une des stèles est plus élaboré, on distingue une femme en face d’un oiseau qui est invraisemblablement un rapace (signes liés à la religion chrétienne vers le 3 et 4 siècle AP JC)
Elle porte la mention D.M.S (duis minibus sacrum) cavalier mort à 75 ans.


Toutes les stèles ont été déterrées par les habitants d’ighil oumced au niveau du lieu dit « vouathmane »limitrophe d’AGOUNI* nmsara, thamalkouts, azrou mghayeth.
Sur l’étendue du site existe une multitude de pierres de taille, colonnes, des débris de poteries, et grottes non encore explorées. La position géographique du site dominant la plaine et se tournant vers la rive Est de la Soummam ou est implantait le château de Petra dévoile enfin l’arcane du site. Il s’agit vraisemblablement du fameux lopidum lanfoctance que le générale romain avait pris lors de la guerre de firmus. Après avoir rasé le château de Petra sis à mlakou face à IGhzer Amokrane.
« ..les romains vainqueurs se répondirent dans la campagne ,et mirent tout à feu et à sang .Ce fut dans ce pillage qu’ils détruisirent de fond en comble la superbe résidence du fundus petrensis,que(Petra),que l’un des frères de FIRMUS ,SALMACES(Sammac EN BERBERE)venait de construire avec une somptueuse magnificense.NON LOIN DU THEATRE DE CETTE PREMIERE BATAILLE ETAIT LA VILLE DE LAMFOCTA DONT THEODOSE S’EMPARA A L’instant même .Avant de pousser plus avant ,il fit amasser dans cette ville une grande quantité de vivre et de munitions ,afin d’avoir un magasin à sa portée ,si la disette se fait sentir… »ce passage, écrit par luis la croix puisé de documents latins, dénote bien l’importance du site en question qui relativement à l’époque romaine était une cité qui prospérée, d’ailleurs i’ église qui a été détruite par le général romain a été reconstruite au 4 IEME siècle ou en retrouve un évêque de Setifis(SETIF)


Ensemble de pierre récupérées par les villageois
On remarque la finesse du décor de la colonne à ses coté un bras en poterie qui semble être support d’un vase. On repère au fond l’outil d’un araire ancien.
Ensemble de pierre formant un engrenage servant à élever des murs ou des colonnes
Une certitude et que le site n’était pas allié au romains sinon il ne serait pas attaquée ce qui pousse à croire que ses locataires étaient majoritairement berbères.et participèrent à la révolte de firmus.
Au dessus de la fontaine, le hasard nous a conduits vers l’une des clés du site, il s’agit des graffitis portés par une pierre, on y trouve les traces du taureau, cheval et d’un pigeon.
J’insisterai sur le taureau qui était l’une des
Divinités berbères héritées de la civilisation libyque symbolisant la fertilité.
Quant au cheval (qu’on retrouve aussi sur une pierre du coté de tazmalt) il retrace l’épopée de Massinissa ou le cheval amazigh faisait la gloire des guerriers numides, à ce propos je relève  ce qui est écrit par LOUIS LACROIS dans « histoire de la Numidie et des Mauritanie » « oppien place la race des chevaux mauresques parmi celles qu’on estimait plus de son temps et Nemesien ,poète carthaginois du troisième siècle, nous a laissé un portrait frappant des individus de cette race ,qui ressemble en tout point aux chevaux d’Algérie suivant cette auteur le cheval maure de pure race né dans le Djurjura, n’a pas de forme élégante :sa tète  est peu gracieuse ,son ventre difformé, sa crinière longue et rude, mais il est facile à manier, il n’a pas besoin de frein et on le gouverne avec une verge. Rien n’égale sa rapidité  à mesure que la course échauffe son sang il acquit de nouvelles forces et une plus grande vitesse, enfin même, dans un âge avancé, il conserve toute la rigueur de ses jeunes années : aussi les anciens attachaient ils  un grand prix à  ces précieux animaux .Chacun avait son nom, sa généalogie, venaient ils à mourir, on leur dressait un tombeau et on leur consacrait une épitaphe…. »Si des investigations poussées aboutissent à une découverte d’autres ruines sur la montagne avoisinant mlakou on aura la certitude que nos aïeux amazigh avaient bien leurs petites cités toujours perchées sur les pics des montagnes, dotées de stèles et de constructions comparables à celles induites par le colonisateur qui demeure  qu’encadreur.
Ces colonnes construites à l’entrée du village répondent aux mêmes techniques de construction que celles existantes sur le site. Au fait c’est askif qui chez les kabyles joue le rôle du centre de contrôle des entrées et sorties des visiteurs ou des habitants, il s’agit d’une norme sociologique propre au maghrébins.

 J’émets l’hypothèse tant que le site n’est pas répertorié  sur la carte des voies romaines, alors au vu  de son étendu il est l’égal de Tablast (tavlasth coté d’alaghan) à une différence importante, c’est que Tablast se trouve sur la plaine et s’ouvre sur plusieurs régions (haut plateau, haute Kabylie et Aumale)
En plus de sa vocation agricole car entourée de terres fertiles et facilement exploitables.
Par contre le cite d’ighil oumced ne peut être qu’un endroit sécuritaire  étant donné qu’il se trouve dans un endroit difficilement accessible.
Je peux conclure qu’il est un échantillon des œuvres de nos ancêtres et j’invite le lecteur commencer des à présent à poser la question fondamentale : ou étaient les traces      de nos    aïeux, ou habitaient ils ? Après la méditation vous serez certainement arrivé à la conclusion qu’est de décoloniser notre histoire !!!

Le notable Nubel avait 7 enfants : firmus
, Gildon, dius, cyria, Sammac, masciel et Mazuca.
Le château de Pétra une fois rasait, Théodose s’emparait de l’oppidum lanfactense  .le soulèvement étouffe vers 375 AP JC.
Aujourd’hui le site de mlakou garde à travers la toponymie l’histoire de ce drame à travers les noms des lieux tel thigarniwin (la déformation lexicale de l’expression ; thangar s yiwen génocide) et les patronymes des familles.
Vue du site berbéro romain sis à IGHIL OUMCED EX L’OPPIDUM LANFACTANCE
Il nos reste à localiser le cimetière du site et à étudier les relations existantes entre les différents lieux d’activités répertorier par les arguments indiscutables de l’archéologie.
La région garde à présent l’expression « yakhdham afarnas= faire fureur en rappel à l’héroïsme de FIRMUS ET aussi le prénom féminin vtitra répondu que dans la vallée chez les ait Aidels en souvenir du nom du château de Petra quel mérite pour notre littérature orale !!!!
Ighil oumced demeurait de tout temps berceau de résistance aux multiples invasions, les turcs n’ont jamais pu imposer leur lois ni se servir de leur caïd pour déposséder les villageois de leurs biens, d’ailleurs pendant cette période toute la région englobant le village était autonome ou du moins insoumise aux ottomans.
Apres la débâcle turc, les français verront la résistance farouche de ces nobles montagnards, depuis le soulèvement de fatma nsoumer jusqu’à  celui de cheikh Haddad et mokrani qu’ils avaient soutenue en hommes et femmes toute les révoltes.
La maison de sidi Mohand Saïd occupait le centre du village, dressait face  à la montagne qui autrefois  abritait les ancêtres des villageois, qui édifièrent le fameux l’oppidum l’anfanctance  s’étalant sur plusieurs hectares et mitoyens des trois sites antiques ; celui d’alma  à l’ouest, celui d’ifri l’est et celui de l’azib (adsava au sud ouest. Ces quatre sites se trouvent sur un cercle qui ne dépasse pas 5 km de rayon. Quant au passé récent l’ancien village  se trouvait à TIZGINE   à proximité de MEROUANE  sur le chemin communal entre Chellata et IGhzer Amokrane les derniers villages cités étaient effacés de la carte lors des affrontements perpétuels entre tribu et villages ; c’était l’ère des siècles obscurs dans l’histoire du Maghreb central.
Les grottes qui se trouvent sur le site vouathmane ont  servit de refuge au commandant Abderrahmane MIRA pendant deux jours, il s’éclipsait dedans alors que le village d’ighil oumced fut encerclé par l’armée  coloniale.                                                                                                                                   
Après l’accalmie, et par effet du hasard les villageois retrouvèrent le corps du secrétaire général   de MIRA  sans âme a proximité de l a grotte.
.fathma Idjarninan, du nom ibalaiden a été la digne  héritière de CYRIA  et l’héroïne du village.
Elle s’engageait  des la première heure  à la cause  de la révolution, elle mobilisait les femmes  pour fournir les vêtements, le ravitaillement  et assurait  la tache ménagère de nos héroïques djounouds
 Elle était constamment au contact des combattants, elle  acheminait aussi les missives destinées à l’autre régiment s de moudjahidines dans d’autre douar. Grace à son courage et à  sa foi, elle a défié un harki on lui arrachant même son arme  elle avait le mérite de sauver la femme du commandant MIRA on la présentant aux occupants comme sa bru, la femme de son fils Omar. 



La maison de mon grand père  maternel était l’atelier de confection d’habillement et faisait partie du lieu de rencontre des valeureuses femmes du village toutes engagées pour la cause révolutionnaire. L’épouse du commandant MIRA  y trouvait souvent refuge et protection.
Ma tante LAAKRI, encore en vie, fut le tailleur  et s’engageait corps et âme au point même de rester célibataire 
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Ma benjamine tante Taous, malgré son jeune âge, accompagnée d’une veille femme a pu tromper la vigilance des soldats d’Akbou  on transmettant le courrier aux mains propres de Abudaoud dit sibouhou qui servait de joint venture entre le douar Chellata et Ighram. . ,. 
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Quant à mon oncle Adjaoud Ahmed, il était l’unique garçon de ma famille maternelle.après avoir reçu les premiers cours au village ,il rejoignait  la zawiya d’Amalou  ou il s‘initiait à la littérature et aux sciences islamiques sous l’hospices des maitres LAHLOU ET AHMED ALAABASSI ;il continuait ses études à la prestigieuse zawiya de Chellata ou il recevait  les cours de  calcul et de jurisprudence sous l’égide  du maitre SAID ALYADJARI .
Pour couronnait son cursus il attirait au centre de thimalyiwin à Awzellaguen  ou il recevait es cours avancés en grammaire et métaphore sous l’égide  de Mohamed Taleb benamara dit le Djahiz kabyle..
Après la mort du cheikh en 1946, il rentre enfin au village et commençait à son tour à enseigner dans les différentes zawiyas de la Soummam tout en adhérant au mouvement national. "jusqu’au moment ou il adhérait  au rang du FLN ;
Vu ses connaissances en jurisprudences et en sciences religieuse  il sensibilisait  la population  .les français le surveillait  étroitement via leur traitres le chahid avec son ami SI SALAH HAMADACHE étaient le point d’union entre les militants d’Awzellaguen et ceux de Chellata, chaque semaine l’un deux se déplaçait au centre FLN de thimalyiwin pour la coordination.
Il répondait présent à l’appel au djihad et regagnait le maquis dés les premières heures. Il fut désigné muphti et cadi de arch. Chellata au même titre qu’Abudaoud pour Ighram et  son oncle maternel Abdelaziz ouali  pour Awzellaguen ; il tombait en martyr lors de la bataille de massoussa en 1957 ; c’était le premier martyr du village d’ighil oumced et le deuxième  après chenit dans le douar Chellata.
EN1959 FATHMA IBALIDEN fut capturée la nuit par un coup de trahison. Ighil oumced se trouvait sous le choc de la nouvelle  mais fier d’avoir donné les meilleurs de ses enfants  pour les nobles causes que l’histoire ne peut occulter !! fathma quittait le bas monde  dans les terribles conditions ;elle était transférée  à azaghar sur la plaine d’Akbou ou elle serait liquidée  depuis un hélicoptère. FATHMA MORTE EN HEROINE CONTRAIREMENT A SES EXECUTEURS SANS VALEURS MORALES, ILS ETAIENT JUSTE MASQUES DE VISAGES HUMAINS.
L’Algérie indépendante, amplifiait la misère de la révolutionnaire intègre, et militante sans visés matérialistes.  en laissant ses deux enfants dans le dénuement total, Omar aujourd’hui en vie grâce aux vertueux villageois qui l’ont toujours Soutenu .Quant à sa bru, elle recevait le salaire de misère en contre partie de sa force physique qui s’atténuait dans la petite école du village.

Les photos representent respectivement une stele portant plusieurs motifs,la partie superieure montre un cavalier alors que la partie centrale designent un ensemble de cavaliers (representant probablement une famille eteinte),quant à l'autre photo ,elle montre une colonne à demi deterrée.des pistes ecrites prouvent que le site est l'ex lopidum lanfanctance qui etait reconstruit apres la guerre de firmus ou meme un eveque s'y installat vers le 4 IEME siécle Ajc

vendredi 14 septembre 2007

hammam sidi yahia vue generale

la station thermale du hammam sidi yahia dans la tribu des ait ydels à 10 km de route d'Akbou.
la miniscule piéce au toit semi conique qui berce l'oued bousselam(au bas de la photo) acceuille dans un bassin l'eau "benie"qui jaillit des fonds des entrailles des roches,c'est dans cet ensemble traditionnel qu'on fait sa cure thermale.L'eau coule avec un débit de 10l/s à la temperature de 58° ET riche en souffre et sels minéraux.
quant à l'ensembles des maisons collées les unes aux autres ,c'est le lieux de séjours des visiteurs qui viennent pour des cures et faire le pélerinage sur la terre du saint sidi yahia .
sur le mamelon des roches en retrouve deux grottes communiquantes ,qui,aux temps du saint sidi yahia ,étaient un lieux d'ermitage.

l'oeuvre de la nature

vue generale du hammam sidi yahia sis dans la tribu des ait ydels à 10 km d'Akbou




Sur l'autre versant de l'oued boussellam ,face au hammam ,la nature nous fascine par ses oeuvres artistiques, à travers les multiples ensembles de roches dressées comme des remparts et sculptees par l'erosion éolienne .

jeudi 13 septembre 2007

Akbou aujourd'hui


La Soummam centrale se distingue par ses innombrables villages perchés sur les pics des montagnes des BABORES à l’est et du massif d’Illulen, Awzellaguen et Ath waghliss au nord. Son phare urbain demeure la ville d’Akbou, qui est à l’heure actuelle un pole attractif aux Wilayas limitrophes notamment : Tizi Ouzou, Sétif, Bouira, Bordj.
La topographie au niveau de la commune d’Akbou est hétérogène et relativement accidentée. La partie Nord-ouest est une zone de montagne qui surplombe une plaine alluviale serpentée par l’Oued SOUMMAM.
L’espace communal d’Akbou est traversé par plusieurs affluents.
L’Oued SOUMMAM qui est important est alimenté par une multitude de bassins d’écoulement qui déversent dans des oueds notamment les oueds d’ILLOULA, Tifrit et oued Thisiar (qui doit son nom aux multiples moulins à eaux qui se trouve le long de l’affluent venant des hauteurs de chellata)
La superficie couverte par la commune est de 52,18 Km2, se divisant en deux ensembles distincts : le périmètre urbain et la plaine d’AZGHAR (coupée par la RN N°26), le reste de la commune forme la zone semi urbaine et éparse.

La population est estimée à 55 000 habitants d’où une forte densité de population évaluée à 1054* qui est un facteur entravant tout effort de développement.
Malgré qu'Akbou revêt une destinée commerciale (marché de gros, marché hebdomadaires de véhicules et une multitude d'activité de service).
L'industrie naissante orientée vers l'agro-alimentaire, occupe une place honorable .Ainsi toute une zone d'activité fut crée, au Sud- Est de la ville qui répond à toutes les commodités: voie ferré et route nationale. Elle s'étale sur 57 ha, divisés en 276 lots, ou plusieurs unités sont entrées en production. Elles viennent ainsi renforcer le tissu industriel de la région qui abritait déjà deux complexes d'envergure nationale:
-Alcoval : complexe velours
-Mac som : complexe de chaussure et articles chaussants.
S'il est vrais que les activités extractives au niveau des carrières et sablières comblent un besoins croissants des multiples chantiers et absorbent une part considérable de mains d’œuvres, il est également vrais, que la panoplie de sablières implantées le long de l'oued Soummam, demeure une menace sérieuse sur l'écosystème tant que la nappe phréatique est agressée!!!
L'avancée du béton à pas de géant, associées aux différentes besognes économiques engagées sur la plaine, rétrécissent
Dramatiquement les surfaces cultivables et réservent un avenir chaotique, aux générations futures.

La ville, prise entre les mâchoires accidentées des montagnes, et une sédentarisation anarchique ne trouve plus de terrain pour son extension.Des centres administratifs et commerciaux concentrés sur une surface réduite font d’elle une citadelle étouffante, ce phénomène commun à toutes les agglomérations du pays dénote l’incompétence et le laxisme des autorités compétentes. Si des efforts louables ont étés fournis dans le domaine de la construction, pour pallier à la demande croissante en logement et activités de services, beaucoup reste à faire sur le plan d'aménagement afin d'aboutir à une harmonie entre le béton, la nature et l'homme.
Le poumon naturel de la ville fait d'eucalyptus centenaire, a été anéanti par la bêtise humaine .Au lieu qu'il soit aménagé en espace vert et terrain de détente, on lui a préféré les bâtisses en béton sans norme architecturale en symbiose avec le cachet culturel de la région. L’appétit financière des « notables »et plus importante que la survie des masses populaires.
Il n'est pas irrationnel de qualifier Akbou, comme, la majorité des centres urbain de Kabylie, d’un cimetière culturel.
Au delà des cybers cafés qui sont totalement détournés de leur vocations première, aucun centre d'activité de loisir ou de détente n'ose répondre à la soif de la population.
Des bâtisses construites dans ce sens sont actuellement inactives, telle est la destinée de l'unique cinéma de la ville et du centre culturel réduit à un simple lieu sporadique.
Le comble c'est de faire du prolongement des écoles primaires, des lieux d'activités commerciales ; Comme les cafés, pêcherie, au lieux d'imposer des activités en rapport avec l'éducation tel que:bibliothèques, librairies,
La culture ne se cloisonne pas dans un univers fait de cris et de bruits, mais, dans les efforts constructifs que chacun de nous doit consentir à travers sa manière de gérer son quotidien et de s'adapter aux instruments technologiques sans nuire aux valeurs de la cité.
On assiste aujourd'hui à l'extension de la ville dans toutes les directions y compris les terres cultivables.Ce phenomene, induira à moyen terme ,des problemes de pollutions
durs à gérer.

ighil oumeced douar chellata


IGHIL OUMÇED, village limitrophe d’Alma, dans le douar Chellata. Il s'étale sur une colline dominant la plaine de la Soummam centrale à 1km à vole de oiseau, d'Akbou.
Sa vocation première est l'agriculture malgré, le déplacement massif de la population vers la plaine, il demeure l'un des villages des plus denses de la Kabylie.
L'effet du hasard, a permis aux villageois d'exhumer les vestiges d'une civilisation "bérbero-romaine», que les méfaits du temps n'ont pu altéré.parmi ce a eté decouvert ,on notera particulierement:

La Stèle étêtée, faite dans un bloc homogène sauvegardée dans un local muséifié d’IGHIL OUMCED. Elle reprensente une femme debout envellopée dans une tenue pudique , En appréciera la finesse de l’art . L’œuvre remonte probablement au 2_3 siècle ap JC.

Deux stèles comparatives sont exposées aux musées de Guelma et de Cherchell (l’une d’elle remonte à la période de Juba2).

deux autres Stèles à trois registres unies par deux motifs communs ; un homme barbu porter par deux valets puis un cavalieroccupe la partie superieure,au centre les deux steles marques leurs difference.
La stèle centrale semble être plus ancienne au vue de la manière dont ont étés sculptés les différents motifs, ce qui est remarquable les deux motifs qui se répètent sur les deux stèles qui les renvoie à la même civilisation. Le registre de l'une des stèles est plus élaboré, on distingue une femme en face d’un oiseau qui est invraisemblablement un rapace (signes liés à la religion chrétienne vers le 3 et 4 siècle ap JC)
Elle porte la mention D.M.S (dius manibus sacrum) cavalier mort à 75 ans.


Toutes les stèles ont été déterrées par les habitants d’ighil oumced au niveau du lieu dit « vouathmane »limitrophe d’AGOUNI* nmsara, thamalkouts, azrou mghayeth.
Sur l’étendue du site existe une multitude de pierres de taille, colonnes, des débris de poteries, et grottes non encore explorées. La position géographique du site dominant la plaine et se tournant vers la rive Est de la Soummam ou est implantait le château de Petra dévoile enfin l’arcane du site.Il s’agit vraisemblablement du fameux lopidumlanfoctance que le générale romain avait pris lors de la guerre de firmus.apres avoir raser le château de Petra sis à mlakou face à ighzer amokrane.
Une certitude et que le site n’etait pas allié au romains sinon il ne serait pas attaquée ce qui pousse à croire que ses locataires étaient majoritairement berbères
Le notable nubel avait 7 enfants : firmus
, gildon, dius, cyria, sammac, masciel et mazuca.
S ammac édifiât le château de Pétra aussi grand qu’un village,il sera tué par son frère firmus pour des raisons obscures. Ce dernier , se souleva contre les tyrans romains .Sa sœur Cyria se chargea de corrompre les dignitaires romains par la distribution d’argent et de bijoux.le mouvement ne tardât pas à gagner les masses populaires autochtones et les militaires berbères romanisées .la révolte était générale et firmus s’emparât de Césarée qu’il brûlât et prit Icosium .Dans la vallée, le peuple s’insurgeait et tous derrière le chef berbère ainsi Rome effrayée par la tournure des événements,envoyait un général sur Saldea .L’acharnement des troupes auxiliaires romaines soutenues par gildon (le propre frère de firmus) permettait à Théodose de raser le château de Pétra et de s’emparer de l’oppidum lanfactence .le soulèvement étouffe vers 375 ap JC.
Aujourd’hui le site de mlakou garde à travers la toponymie l’histoire de ce drame à travers les nom des lieux tel thigarniwin (la déformation lexicale de l’expression ; thangar s yiwen génocide) et les patronyme des familles.

mercredi 12 septembre 2007

les ait ydels hammam sidi yahia


Les ait yedels : Après avoir traverser l’oued Soummam par le pont de biziou, on prend la direction de tamokra par la route qui allonge la montagne de gueldamen.
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On s’achemine tout droit, à travers une route sinueuse qui nous offre un décor splendide fait de muraille de roche que l’érosion a façonne comme une œuvre d’un artiste .combien sont attirantes et magnifiques les bouches de ses grottes féeriques qui se succèdent sur le dos du gueldaman .Au voisinage de la route une école totalement déserte et à moitié détériorée, témoigne des méfaits de l’exode rural.
Apres quelques instants de route, on atteint l intersection, dont la voie de droite descend vers le hammam sidi yahia.
C’est dans cette agglomérat de rocher caresser par l’oued boussellam que le mystique cheikh menait sa vie d’ascète. Pendant tant d’année, il se réfugiât dans une grotte en véritable ermite où il se consacrait à la dévotion de dieu dans les stricts préceptes de l’islam..
Sidi yahia est un natif du village takorabth, tout prêt d’ighil Ali, dans la tribu des ait abbés.
Dés l’enfance, il s’initiât aux sciences coraniques en fréquentant la zaouïa des ait ouaghliss ou il s’adapte aussi à la jurisprudence chez le maître Mohamed elouaghlissi (ancien imam de la mosquée de bougie et secrétaire du palais hafside).
A quelque minute du village Tamokra, on retrouve les ruines de la première zawiya qu’il fendit vers le milieu du 15 ieme siècle.
Parmi ces disciples cheikh Ahmed zarouk barnsi devenu enseignant élève,cheik Ahmed benyahia fondateur de la zawiya d’Amalou et cheik sidi Ahmed ben abderrahmane aïeux de la famille mokrani des ait abbas.
Rasée au début de la colonisation française, puis reconstruite pour être encore une fois détruite lors de l’insurrection des bachaga el mokrani et cheikh belhaddad en 1871.ce n’est que vers 1937 quelle a été reconstruite, on dénombre plus de 300 taleb en son sein à la fin des années 50(en 1955) en ce moment sa gestion était assurée par Mohamed Tahar ait allajat, assisté par abderrahmane ben moufak, cheik Tahar ouachait, et Ahmed Ali agroufa. C’était un établissement non lucratif. en 1957, .devenue centre de transi des moudjahidine. Elle sera totalement détruite et vidé de ses taleb dont la majorité perdront leur vie sur le champ d’honneur.
Les eaux thermales du hammam avec un débit de 10l/mN et une température de 58 degré sont bien indiques pour les cures thermales.
Les nombreuses algues rouges et les sels déposés tout le long du parcours de l’eau sortant du hammam, dénotent une richesse en oligo élément, notamment les sulfates, les carbonates et les chlorures .on retrouve des bassin d’eaux chaudes riche en souffre conseiller généralement pour les maladies dermiques surtout celles liées à la démangeaison.
Le hammam qui porte le nom du cheik demeure aux stades traditionnel et géré par les 9 familles descendantes de sidi yahia.Il pourra jouer un rôle moteurs dans l’économie de la région, si une volonté de modernisation du site, accompagné par toutes les commodités des stations thermales serait amorcée.

taslent

Taslent, village qui culmine à plus de 800m d’altitude, dont le nom dérive d’Agni taslent.
On peut y accéder par la route à partir d’Akbou, en montant la route communale d’ighram.
Sa position géographique privilégiée, offre une vue panoramique de la basse
Vallée de la Soummam .Depuis les hauteurs du village, on domine pratiquement le Sud Est d’Akbou.
Comme, la majorité des villages kabyles, les matériaux modernes agressent au quotidien les vestiges anciens, qui s’affirment à travers les quelques battisses qui portent encore « l’art de construire purement kabyle » ; maisons cimentées à la brousse de vache, construites avec des pierres et argile et occupant souvent les terrains rocheux et stériles sur le plan agricole.
Le village a abrité sur ses terres la fameuse zawiya d’ABUDHAOUD
Depuis le 15 ieme siècle, grâce à laquelle la montagne fut désignée comme « le mont de lumière= djebel nour »
Le monastère avait 3 annexes implantées à bordj et msila.et demeurât indépendant des mouvances islamiques comme les branches de la rahmania ou la doctrine soufis.
L’école était spécialisée dans le droit musulman mais offre aussi un programme d’enseignement, riche en son temps, qu’on peut résumer aux disciplines suivantes :
_commentaire du Coran
_tradition du prophète
_astronomie
_rhétorique et sciences des calcules
Parmi ses élèves les plus distingués, cheik belkacem fondateur de la zaouïa al harmil de Biskra,
Le secrétaire d’Ahmed bey de Constantine
_lmehdi mechehed (1892_1973) fondateur de la bibliothèque privée de manuscrit du Maghreb implantée dans la région des ait wartiren.

Ce dernier fut pour la région la source principale dans les calcules des calendriers berbère, musulman et agricole.
On ne peut parler de taslent sans remémorer l’héroïsme de ses enfants, qui prend ses racines
Bien avant la guerre d’indépendance. on y trouve la tombe de said rahal mort à icharithen en 1878 lors du soulèvement de fathma nsoumer.le village donnât son premier martyr à la région des le début de la guerre d’Algérie en la personne d’ouhaddad rabia ,assassiné à bordj lors d'une mission qu’il accomplit au profit de la zaouïa son employeur.
Taslent fut le village sur d'Amirouche lors de la guerre de libération,les vigiles du village assurérent sa sécurité dignement.

mardi 11 septembre 2007

la kalaa des ait abbas





La kallaa des ait Abbas est perchée sur un massif rocheux à plus de 1300 m d’altitude .Elle s’ouvre sur les hauts plateaux tout on se tournant vers le mont du Djurdjura. La distribution spatiale des quartier et les multiples mosquées et cimetières reflètent l’importance de la localité du points de vue démographique mais aussi son rôle stratégiques tant qu’elle rayonnait sur la région des ait abbas et la madjana comme centre actif au plan culturel et politique, à un moment donnée de l’histoire, elle servait de pont entre Bejaia et la kalaa des béni hammad.
Ses maisons sont généralement espacées et non altérées par les nouveaux matériaux, leurs uniformités architecturales exprime l’égalité sociale et leurs structures externes dotées de trois portes bien distinctes ; la première donne sur une cour destinée accueillir les esclaves et les passagers, la deuxième s’ouvre aussi sur une cour pour recevoir les amis et les proches et la dernière s’ouvre sur une cour réservée au seuls membres de la famille. Quant au fenêtre de forme étoilée elles expriment ainsi l’apport andalous dans l’art de construire (on trouve la même structure en Grèce)
Il n’est pas étonnant qu’elle fût choisie comme capitale du royaume des ait abbas après l’effritement des hafsides.tant que sa position géographique sert de rempart à toutes agressions extérieures.
Aux temps lointains, elle jouait un rôle primordial dans l’acquisition des techniques grâce à l’apport des juifs andalous. Ainsi les métiers de la bijouterie et la sculpture sur bois fleurissaient dans toute la région. La toponymie demeure témoins de leur passage tel que ahrik gouadhayen= champs des juifs aujourd’hui exploite par la population locale.
L’architecture singulière de ses mosquées qui portent un cachet andalous semblables aux lieux de culte d’Alger et de Tlemcen et ses innombrables cimetières parlent encore de l’importance de la citadelle fréquentée périodiquement par des notables tel fut le cas des princes hamadites qui ont élu location après avoir fuis la kalaa des béni hammad, ou des deux princes hafside qui en 1510, regagnèrent les Bibans suite à leur débâcle devant les ibériques à bougie .l’un deux, abbés, fut de la kalaa la capitale du royaume des ait abbés qui s’opposait farouchement aux turcs,et aussi par ironie de l’histoire se met en rivalité avec un autre royaume kabyle les ait el kadis dit royaume de koukou.

En 1871, pendant la colonisation française, la région refusât le joug colonial et se soulevât sous l’égide du bacha agha hadj el mokrani ralliait par cheik belhaddad de seddouk ouffela de la zawiya rahmania, c’était le prélude à l’indépendance de l’Algérie .lors de l’événement mokrani rendit l’âme sur le champs de bataille et enterrait selon ses vœux dans son village natale ; la kalaa des ait Abbas.


Au centre du village, en retrouve l’école coranique fendit par ben badis pour contrer l’influence des pères blancs installaient à ighil Ali.
L’école fut édifiée par les habitants avec l’apport financiers des commerçants originaires de la citadelle et exerçant à Constantine.
L’école fut étroitement surveillée par l’administration coloniale au moment ou les missionnaires d’Ghil Ali redoublaient d’effort on créant des classes, des jardins et des hospices pour l’orphelinats. L’établissement fut contraint de fermer durant une période.
Mais la volonté populaire a pu s’imposée et les élèves retrouvèrent le chemin de la medersa, sous les auspices des maîtres, parmi eux ; Mohamed Salah ben attik, moussa el ahmadi, Mohamed ben Malek el wartilani, Mohamed Tahar rabiti, Abdelkader el fardjani, sadek bouchachi.
Nb:La photo montre les ruines de la maison du bacha agha hadj el mokrani,qui ,en 1871 rend l'ame sur le champs d'honneur au environ de bouira lors de l'insurection anti coloniale.La famille mokrani etait totalement chassée du village et poussée à l'éxil forcé notament en nouvelle calédonie .

lundi 10 septembre 2007

commentaires sur le mausolée d'AKBOU


Bien avant JC, la navarth (oued Soummam) a vu défile sur son territoire les multiples colonisateurs affaiblies par   l’obsession du soummamien à la liberté et à l ‘autonomie dans la gestion du destin de ses contrées.
De tout temps,cette terre refusait le despotisme et l’exclusion et elle a toujours enfanté des hommes et femmes aux dimensions des defies.
Aucune région d’ALGERIE ET PAR RICOCHET Maghrébine NE PEUT EGALER EN EVENEMENTS HISTORIQUE LA REGION DE LA VALLEE DE LA SOUMMAM, et pour justification, je laisserai le lecteur nourrit d’objectivité de conclure quant à la thèse que je viens de formuler, à travers la chronologie historique que j’éluciderai ci-dessous. ( La grandeur puisée du néant a désormais atteint ces limites historiques !)
Des recherches entamées par le CNRPAH (Centre national de recherches préhistoriques anthropologique et historiques),  ont prouvées l’existence de l’homme de caverne habitant les grottes de la montagne d’AKBOU AU NOM DE GUELDAMEN (agualidh gouman=Dieu des eaux) déjà  dés le début du siècle dernier la GLD1 (la première grotte explorée malheureusement par l’occupant était un réservoir d’ustensiles anciens fait par le probable  atlanthrope  apparenté au pithécanthrope race autochtone de l’Afrique du nord.
Déjà en 1954 LE paléontologiste CAMILLE ARAMBERG   déterre à MOSTAGANEM dans la localité de TIRNIFINE les restes d’un squelette âgé de plus de cinq cent mille ans .Les galets taillés de Ain hanech (Sétif) et des plateaux de Mansourah dans le constantinois confirment la thèse d’un peuplement ancien sur le sol  maghrébin.
35000 ANS avant J-C apparue l’industrie plus élaboré du nom d’ATERIEN (nom dérivé du site bir El-Ater du coté de Tébessa ou les outils avaient étés découverts)
Les microlithes de maghnia attribués au l’ibéro-maurassien ainsi  que les restes osseux de l’homme de mechta el ARBI à coté de chelghoum laid attestent de l’enchainement évolutif de l’homme jusqu’à l’homo sapiens de GAFSA en Tunisie porteur de l’industrie de la pierre et de l’os. °Ces vérités scientifiques infirment définitivement les spéculations anciennes quant aux origines du peuplement de l’Afrique du nord. Toutes fois ,on ne peut négliger le métissage des populations, car, depuis l’ère préromaine les cotes méditerranéennes étaient fréquentées par des perses, arméniens et Gétules.
On doit être scientifiquement convaincu de l’inexistence de race pure.
 Des chercheurs du dit centre ont  découvert deux autres grottes (GLD2 et la GLD3) ou des indices d’une   probable occupation humaine ont étés repérés.
En traversant la rivière, on voit le piton d’AKBOU imposant par sa morphologie et qui continu à résister à l’agression de l’homme. Malgré son importance primordiale dans l’histoire de la région et implicitement de l’Algérie, la commune  continue a exploité la carrière sans se soucier du trésor historique qu’il porte en lui ou du moins chercher à protéger le mausolée édifié depuis plus de 20 siècles.
Au fait, la question majeure à élucider : qui sont ses bâtisseurs et pour quels objectifs ?
Le culte du génie des eaux remonte au paléolithique. L'autochtone nord africain a frayé

L’idée d'un Dieu omnipotent bien avant les romains et les phéniciens.
"L’hermaison "d'EL Guettar demeure le plus ancien lieu ou s'exprime un sentiment religieux à travers l'amoncellement de grosses pierres calcaires localisées prés des sources d’eaux, marquant ainsi le culte d'un génie des eaux .Il est aussi remarquable d’associer le mythe d’anzar à cette vision globale.

La montagne d'Akbou du nom de GUELDAMEN ne nous fait que confirmer à travers la toponymie cette dévotion ancestrale, qu'on peut lier aussi à un peuplement ancien dans la vallée.

Lors des fouilles effectuées en 1925 au niveau de la bute de la citadelle, beaucoup d'outils en silex avaient été déterrés à savoir : perçoirs, lissoirs et haches d'où l'existence probable de l'homme de la préhistoire vivant de la chasse. À présent seule la grotte et les matériaux délaissés par les explorateurs demeurent en place.


Deux significations du nom précèdent peuvent être envisagées:
_GUELDAMEN=AGUALID GAMEN=DIEU DES EAUX en rapport certain avec l'ancienne croyance.
_GUELDAMEN=GUALEN WAMEN= EAUX STAGNEE qui est totalement à rejeter, du fait que l'endroit est totalement accidenté, et, les forces hydrodynamiques sont importantes du fait de l’écoulement des eaux de l’oued.
En quittant la montagne, après avoir traversé la rivière, on s'achemine tout droit vers le phare de la ville : le piton d'Akbou où le mausolée dressait à ses pieds ne peut qu’éveiller la curiosité de tout être averti .Car, il n'est pas seulement une trace archéologique mais aussi un maillon incontournable dans la chronologie historique de la citadelle.

Le mausolée est construit sur une base carrée .Il comporte un socle à trois gradins excepté la face sud. L'architrave portant une frise carrée coiffée d'une corniche admirablement sculptée .Enfin, un toit pyramidal à moitié détruit par l'usure du temps et les méfaits des hommes (à proximité du site, une carrière en activité ne cesse de détériorer son ossature par ses vibrations continuelles).
Les bâtisseurs de l’édifice avaient accentue leur œuvre sur l’aspect extérieur car on remarque une différence quant à la finition de l’ouvrage tant que l’intérieur était laissé à l’état brute (surtout les pierres sans limes au niveau des joints) excepte le plafond et une partie du coin qui semble être réservée à l’allumage du feu .la porte d’entrée porte un système de fermeture et une dalle supérieure portant un creux rond destinée à accueillir l’axe de rotation introuvable aujourd’hui.
.De quoi est faite cette porte ?et à quoi servait elle ? La question demeure posée.
Au front de la porte, l’emplacement d’une plaque en marbre aujourd’hui disparue, probablement elle porte le mystère de ce dernier avec elle.
.Est ce un acte d’ignorance ou intentionné ?
Au niveau des joints ; on remarque les parties limées des pierres et un apport de matériau mélange au plâtre similitude frappante sur le plan technique avec les mausolées des djedars au niveau de Tiaret dont la datation au carbone 14 confirme la paternité berbère qui tourne au environ du 4 et 6 s AP JC.

Le mausolée en question avait suscité la curiosité de plusieurs personnes. Stéphane Gsell attribua la paternité du site au mausolée d’AMRITH au Liban, rien qu’on se basant sur son aspect extérieur. Mais l’absence d’autres pistes phéniciennes, quelles soient, à travers les ruines ou la toponymie, renforcer par l’historique de ces derniers, qui avaient choisie les cotes pour établir des comptoirs commerciaux, laisse l’idée de la paternité infondée.
La présence aux alentours de nombreux repères berbéro romains notamment les limes et ruines et la toponymie, comme le nom d’ARA FOU (plaine dominée par le mausolée) suggère une autre piste à explorer quant à son appartenance. Selon d’autres sources ;  le tombeau aurait servait de sépulture à un dignitaire de la région comme il est de coutume chez les berbères.
Il demeure tout de même comparable au mausolée de Macina de Dougga en Tunisie (ce dernier porte des images de lion comme celui du ksar Rumia de CHERCHEL QUI est une révélation des libyques d’ailleurs  le lion, le taureau, le bélier et le poisson sont vénérés par ces derniers).dans la mythologie kabyle on nous a appris que la terre est portée sur les cornes du taureau. Cette vision vu sous l’angle de l’apport du bœuf à la fertilité et à l’agriculture  demeure valide, mais, si  c’est pour expliquer le séisme provoquer par le changement du support portant la terre à savoir l’autre corne ,j’affirmerai que ce cis dénote la limite visionnaire de nos ancêtres car ils n’avaient jamais pensé au taureau lui même sur quel support est il  porté !!
Dans un ouvrage plus récent de Serge Lancel « l’Algerie antique »  on relève ce passage significatif, à propos des mausolées d’ALGERIE. « ….dans leur grande majorité cependant, ces mausolées « turriformes »étaient de plan carré ou on reconnaît avec des variantes plus au moins ambitieuses la postérité lointaine du mausolée d’Halicarnasse en Asie mineur……les plus complets à l’époque préromaine comportaient un couronnement pyramidal à l’image du mausolée d’Atban à Dougga……. » (Une description qui répond parfaitement à notre mausolée !!)Sur la face ouest, on remarque une porte imaginaire portant deux motifs.
Révélateurs ! Une croix gammée et une cabane (symbolismes funéraires qui confirme l’hypothèse avancée, la croix gammée héritée des babyloniens a à l’origine un sens positive : symbole permettant d’attirer les puissances cosmiques)
Les berbères donnaient plusieurs significations aux croix à 4 branches à savoir :
Le cheminement de l’existence : l’enfance, l’adolescence, la maturité et puis la vieillesse
Les forces cosmiques le vent, le feu, l’eau et la terre
Racines, tiges, branches, fruits
Du nom latin, des deux motifs, découle le nom du lieu dit Ara fou sis à AKBOU (selon la transcendance ara fun_raffouma-ara fou) qui fut à un une époque lointaine un lieu d’intense activité. Il semblerait d’après la légende, qu’un roitelet berbère contemporain de celui de la kahina avait vue le jour sur ce territoire, d’ailleurs, plusieurs traces archéologiques, tendent à confirmer cette vision.  Une construction enfouie sous terre qui semble être un silo* de stockage demeure à l’heure actuelle visible ainsi que des pièces de monnaies qu’on a récemment trouvées prouvent que la zone était un lieu d’activité intense.
Je noterai aussi que l’étendu du site relativement à la période antique est une piste  prouvant l’importance de la zone car il s’étend depuis le mausolée d’Akbou jusqu’au village d’Ighram ; sur ce périmètre une multitude d’objets anciens ont été déterrés lors des nouvelles constructions ou des forages des puits comme la découverte fortuite d’une clé de 40CM  enfouie à plus de 25 M  de profondeur à proximité de l’actuelle RN26.
Je conclurais qu’Arafou était une cité habitée par les autochtones amazighs romanises et d’une classe sociale élevée. Pour la mémoire, les romains n’ont pas imposé de frontières entre les classes sociales, l’amazigh qui intégrait la cité par le labour et la persévérance, arrachait sa place parmi l’élite .Dés le deuxièmes siècle AP JC les familles berbères romanisées avaient au sein de la classe dirigeante un fonctionnaire, un chevalier, un consul ou  même un sénateur.  Leurs habitations étaient entourées de fermes et jardin agricole au même rang que les encadreurs italiens.

Quant à la paysannerie elle occupait les pieds des reliefs d’Illulen jusqu’aux hauteurs des montagnes tel que irssan à Ighram, SIDI ALI sur les hauteurs d’Arafou, souk akdhim à la sortie d’Akbou vers Bejaia, vouathmane à ighil oumced, thamankourth à alma et ifri.
IFRI est Lié à la déesse berbère dieu de la guerre et protectrice des grottes et roches d’où découle le verbe, yafer=se cacher, Ifren=ceux qui est caché ou protégé.
Dans toutes les cité berbères on y trouve un mausolée ou était enterré un des leurs de classe sociale respectable, puis un cimetière juxtaposant l’ancêtre et enfin la cité d’activité.
IL est raisonnable de penser à l’existence d’un cimetière à déterrer entre le mausolée et la cite d’Arafou.
Par analogie comparative, le cimetière  en question demeure enfoui sous terre aux alentours du mausolée  sur l’étendue de l’actuelle cité sonatrach sur la RN 26.
L’origine  ne peut s’associer à la famille de firmus tant que cette famille berbère des Bibans s’était tristement éteinte loin de leurs terres natales à part le légendaire firmus dont le cadavre était emporté par un chameau  pour qu’il soit exposé à Setifis(Sétif) devant le général Théodose et son armée.
Dans le même ordre d’idée je relève ses lignes écrites par A .MAHOUBI dans sa contribution à l’histoire générale de l’AFRIQUE : «...Lorsqu’au début du 1ier millénaire avant notre ère, les navigateurs orientaux commencèrent à fréquenter les cotes africaines, ils abordèrent un pays ou avaient déjà pénétré avant eux grâce à son ouverture sur le iles méditerranéennes , différentes techniques ,comme celle qui fut à l’origine de la poterie peinte appelée poterie kabyle ou berbère. L’existence à cette époque de population sédentaires prête à accueillir les éléments d’une civilisation citadine est maintenant prouvé tant par les dolmens algero_tunisiens et les haouanets du nord de la Tunisie, que par le mobilier des monuments funéraires fouillés dans le nord-ouest du MAROC. Plus tard, la culture phénicienne et punique, mêlée d’éléments égyptiens et asiatiques, imprégnés après le  4 IEME  siècle avant notre ère  d’influence hellénistiques, fut adaptée et adoptée par les autochtones avant et surtout après la destruction de Carthage……ON a cependant pris l’habitude de distinguer en AFRIQUE deux cultures :l’une officielle, de caractère romain, et l’autre populaire, indigènes et provinciale. Mais il existe bien sur plusieurs monuments dans lesquels les deux courants se rencontrent, se contaminent et se confondent .Les œuvres architecturales africaines reproduisent généralement des types de monuments publics qu’on retrouvait dans tout le monde romain, et s’inspiraient ainsi d’une technique et d’un idéal essentiellement romain …. »
L’hypothèse avancée dans les écrits récents sur le mausolée et son origine sans totalement infondées et  nourris d’esprit d’exclusion de tout œuvre purement locale.
J’ajouterai  que les matériaux utilisés dans cet ouvrage dataient bien avant notre ère.
La seule preuve scientifiquement  admise est la méthode de datation radioactive, qui nous donnera la certitude quand à la fourchette de siècles ou été construit .Tout autre considération demeure qu’une hypothèse.
« S’il n’a pas servi de tombeau à un prince ou quelque personnalité locale, le mausolée du piton d’Akbou a dû servir de temple ; cependant les deux fonctions, funéraire et religieuse, se combinaient souvent dans la tradition berbère, la sépulture devenant un lieu de culte ».M A HADDADOU
L’effigie de deux pièces en bronze porte le roi antonin le pieux et au verso sa femme Faustina décédée en 141 AP JC .On peut affirmer sans spéculer qu’AKBOU (usum) était habité bien avant 138-161 APJ, période du règne du fils de TITUS AURELU
Quant à l’autre pièce, elle représente l’empereur Hadrien et  à son verso la déesse Africa (déesse accaparée aux amazigh, à l’origine c’est IFRI déesse protectrice des roches, cavernes et de la guerre d’où découle les noms des lieux ifren, Tifrit….. TOUJOURS DANS LE SENS DE PROTECTION ; verso  fustina  senior effigie hadrien 117_138 Apjc
Des pièces semblables ont étés déterrées à tavlasth (déformation lexicale du nom romain Tablast qui figure sur la carte des voies romaines) site antique prés de tazmalt.
 
                                                      

LE nom latin des motifs déjà cités « ARA FUN » signifiant hôtel funéraire. A la lumière de ce qui a été avancé, l’idée de l’origine berbère du mausolée n’est pas à écartée.
On remarquera que la majorité des mausolées dédiés aux saints locaux, au niveau de la région, héritent à travers leur architecture, de ce toit pyramidal et de la base carrée, contrairement, aux autres mausolées de l’ouest algériens qui sont souvent de toit conique legs de la civilisation islamique. Quant à ceux du sud la coiffure conique répond à deux impératifs celui du climat (provoquant  la réflexion maximale des raies  soleil, et évidement l indice de croyance musulmane.
Au niveau du quartier sidi all ou un mausolée dédie au saint faisait autrefois objet de vénération ou des familles akbouciennes faisaient  leurs vœux en allumant des bougies et  de l’encens, existait à présent un cimetière que j’ai moi-même visité, et le plus énigmatique c’est  l’étendu du terrain  au voisinage immédiat : en marchant dessus en sent l’écho de nos pas est ce cet un ancien village engloutis sous nos pas à la limite nord ouest d’Arafou ou les berbères paysans résidaient autrefois ?
Des fouilles doivent être entreprises pour arriver à une conclusion scientifiquement admise.
JE SUIS TOTALEMENT CONVAINCU QU’ON DETTERERA  TOUTE UN VILLAGE CAR LE SCHEMA  MAUSOLEE CIMETIERE CITE  D ACTIVITE  CARACTERISYIQUE DES AMAZIGH SE DESSINAIT DEJA  A L ŒIL NU ;

tavlast

une croix à demi enfouille sous terre,déterrée au niveau de la partie superieure du site qui est representée par la photo cis dessous . l'emplacement du "vestige" est representé par la croix noire.


On pénétrant la vallée par le paisible village de tazmalt, aujourd’hui peuplé par une population de multiples horizons dont une partie de la population étaient déportaient depuis les régions fertiles de Tipaza par les turcs.
A quelques minutes de l’agglomération, on rencontre le site de tavlast sis au village d’allaghane sur la RN26.joignant bejaia.
Lors de la révolution agraire le lieu était un domaine autogére, la primauté
De l oléiculture prime dans la région.
Les multiples travaux agricoles ont malheureusement détruit une grandes partie des vestiges enfuis sous terre il y’as des centaines d’années.
Seuls demeurent visibles les multiples ossements et les pierres de tailles de l’antique Tablast. Autrefois lime romaine. Le site s’étale sur plusieurs hectares divisé en deux ensembles distincts dont la partie supérieure semble être un lieu de culte, d’ailleurs, par le hasard d’une fouille, les habitants ont déterre une croix à l’intérieur d’un périmètre cerné par des pierres de tailles dont leurs dispositions spatiales rappellent une structure de culte religieux qui semble être une église.
La partie inférieure est parsemée de fragments de poteries, tuiles et ossements. La description ne peut être complète si j’omis le système d’irrigation fait de pierres bien taillées et demeurent à l’heure actuelle visibles.
Ce site retrace une activité humaine lointaine dans la vallée et dénote aussi l’instabilité romaine constamment en garde contre la paysannerie berbère, ce qui pousse ses derniers à doubler leur système de surveillance à travers les différents limes implantés le long de la vallée.
Photo de la partie surplombant le site, on remarque l’alignement des pierres de tailles qui
Trahissent les fondations d’un édifice sur le lieu.

samedi 8 septembre 2007

chellata


La tribu d'Illulen, est scindée en deux communes:Chellata et Ighram, qui sont limitrophes de la Commune d'Akbou. Elle occupe un massif montagneux riche en végétation et entrecoupé par des affluents .En hivers, la neige qui couvre ces cimes, offre un décor des plus agréable à admirer.

Chellata commune de montagne, englobant 16 villages. C'est une zone de passage vers la haute Kabylie, par le Col de tirurda .Elle est située au nord d’Akbou, sur le massif d'Illulen .Délimitée à l'ouest par la commune d’Ighram, à l'est par celle d’Awzellaguen, enfin au nord par la tribu d'Illula ou l'arbuste de la première confrérie religieuse à été enraciné:Sidi wadhriss.
L'agriculture de montagne ; l’oléiculture, l’arboriculture et l’apiculture, demeure sa vocation première .On gagnant de l’altitude, une fraîcheur nous berce au milieu de cette verdure qui émerveille nos regards, en cette journée de printemps .Une halte, au niveau de Thizy Nslive (*) nous est imposée, pour mieux admirer le monument irriguer à la mémoire des nombreux martyrs tombés au champ d'honneur.
Le choix du lieu de l'implantation de la stèle n'a pas été concluant, car, il couvre une surface qui porte les ruines de l'ancienne caserne : carrefour des tortionnaires français.
Les innombrables chaînes en fer (aujourd'hui disparues) doivent être conserver comme témoins vivants, des dépassements subis par notre peuple lors de la guerre de libération .Nulle réalisation ne peut égaler la valeur historique d'un site qui porte la mémoire collective de toute une région!!!!!!.
En continuant la route vers les hauteurs de la montagne dominées par le chênes vert, j’admirai nos paisibles villages agglutinés sur les multiples crêtes, et en bas, sur la plaine, on voyait la rivière qui serpente la vallée, le reflet du soleil, rend le tableau offert par la nature des plus éblouissant.
Enfin, on atteint le point culminant, c'était le col de Chellata .A cet instant, je pensais à la fameuse Zawiya implantée sur cette terre, par l’astrologue, l’historien et astronome Saïd ben Ali chérif en 17 siècle .Eucapitaine n'a pas manqué de faire l'éloge de cet institut qui fut l'un des centres religieux et scientifiques les plus réputés de l'Afrique septentrionale.
On disait que Le voyageur et jurisconsulte kabyle : fodhil El wartilani avait fréquenté ce centre qui ne se limite pas aux études des préceptes de l'islam mais assure également des études dans les différentes disciplines .Bachir El ibrahimi l'un des premiers membres des Oulémas, avant qu'il exerçait comme khodja (secrétaire) chez le Bacha Agha ben Ali chérif était un disciple de l'institut.

On continue notre route à destination d’AlMA, village à la limite de la commune, pris entre les mâchoires d'illullen et d'Awzellaguen.
Ma déception était de taille ,on constatant que l'un des plus beau site naturel de la région ou la faune et la flore cohabitaient en symbiose ,est agressé par l'homme à travers une carrière destinée à exploiter les gisements rocheux. N'existe t-il pas d'autre lieux plus profitables à exploiter sans porter préjudice à la nature ? .Apres 10mn de route, on aperçois de loin le mausolée du saint MEDJAHED, bercé sur le mont frontal de la Zawiya" ouvasaai" à la sortie de Alik (nom de la partie habitable d'Alma qui est construite sur un massif rocheux)
La beauté féerique du village nous laisse perplexe, la multitude de la flore et les différentes sources d'eaux ralliées à la morphologie du site amplifient notre besoin de prolonger notre séjour.

L'origine de la sédentarisation de la population remonte probablement à une époque pré islamique tel que l'atteste les ruines enfouies sous terre au sud du village .Des pierres de tailles et des colonnes demeurent visibles .Des pierres sculptées ont été cimentées sur le mausolée du saint sidi abderrahmane (ancêtre de la famille TAALBA qui a tissé des liens de sang avec les MEDJAHED par des mariages).


L'arrivée des MEDJAHED remonte à la période HAMADITE, ou le prince Nasser réservait un accueil chaleureux à leur ancêtre medjahed lamiri, extradé d'Andalousie par l'armée Almoravide, en 1086 après JC.

Il se chargea alors de l'éducation des enfants Sanhadja et occupa une place honorable dans la citadelle Nassiria, grâce à l'hospitalité du prince hamadite. Quant au saint qui se repose au mausolée d'Alma, il ne peut être que de la lignée du prince cité .Cela se justifie par le déplacement des érudits de la sciences, vers les zones montagneuses après l'effritements des hafsides, fuyant ainsi les luttes de palais et les coups de bas empire.
Mais aussi, par le nombre d'habitants du village cité. La culture orale, nous apprend que lors de la guerre contre les espagnoles (1510) le saint Medjahed, en regagnant Alma, perdit beaucoup de sang, suite à l'affrontement guerrier, on l'enterra sur le lieu ou il voulu mourir.
Etant donnée que c'était un général almoravide qui avait détrôné le prince, on peut conclure que le titre honorifique de marabout est du essentiellement à la classe sociale à laquelle appartenait lamiri et non à son appartenance à la dynastie almoravide qui lui était hostile .on relève dans ce passage d'Ibn khaldun, dans son histoire des berbères p283 ce qui suit"… en l'an 479(1086), les musulmans rencontrèrent l'armée d'Alphonse à AZ_ZELLACA et remportèrent sur elle une victoire à jamais

célèbre…..le roi chrétien se jeta alors sur l'Espagne orientale sans éprouver aucune résistance de la part des émirs indépendants qui s'étaient partagé ce pays .Ibn Al Hadj marcha contre lui ,la même année ,à la tête des troupes almoravides ,et mit les chrétiens dans une déroute vraiment honteuse .Ayant alors déposé B.RACHIQ,seigneur de Murcie,il se dirigea sur denya,et en força le seigneur,ali-b MEDJAHED,à partir pour Bougie.….AN-Naser b Allennas ,souverain de cette ville…accueillit le fugitif avec une haute distinction"
Ci après l'histoire de lamiri.
Il est supposé d'origine espagnole née à Al Mélia, et vécut à Cordoue sous l'égide d'Al-Manzor qui est chargé de son instruction.
Il a excellé dans les sciences Coraniques. Notamment la sunna et la littérature arabe .Pratiquant le sport hippique, ainsi il rallia les sciences à la noblesse de la cavalerie.
Avant la dislocation de l'Andalousie en principauté,Lamiri faisait partie de l'entourage immédiat du protocole Abderrahmane Ben med ben ali amar alias "Changal" qu'ils ont abandonné à l'issue de luttes intestines incessantes à Cordoue,capitale des Ommeyad d'Espagne.

Après le meurtre du Calife Ommeyad Med ben Hicham, Medjahed quitta Cordou à la tête de ses partisans vers l'Est de l'Andalousie, refusant la soumission au Calife du Hedjaz. Il fonda le noyau de sa future principauté ayant pour capitale Dénia .Son royaume jouissant d'une position stratégique ; situé à l'est de l'Andalousie et caressant la rive Ouest de la Méditerranée.
La réputation de lamri attira beaucoup d'étudiants et de savants vers sa capitale surtout ceux qui sont de Cordou , ou il fit ses études .Sa cavalerie reçut de part et d'autres de nouvelles recrues , qui seront soumis à un test rigoureux mettant en valeurs leur compétences et leurs dévouements.
Il suffît ainsi renforcer ses troupes par les plus vaillants cavaliers, et consolider son armée de mer par un grand atelier de construction navale, installé au chef lieu de sa principauté, s'alimentant des sapins des forets environnantes et de l'ingéniosité des habitants de la cote .Le port de "Semman" contient à peine l'arsenal naval ambitionnant l'extension de la principauté par la conquête de l'ouest méditerranéen.


Et pour légitimer son ascendant au delà des frontières lamiri affiche une affiliation à la dynastie Ommeyad dont la calife est alors Hicham Almu-ayid.C'est alors qu'il a battu monnaie (la witta) en vigueur surtout le littoral incluant Denya et Sarcosta.
Il ne tarda pas à se démarquer du Califat pour amarrer en tète de sa flotte vers les îles Baléares qu'il conquit en 1015 pour en faire en suite une grande base navale .De là, il s'empara de la Sardaigne,la Corse et attaqua le sud du pays des francs ,la cote ouest de l'Italie et la principauté de Cologne.
En Italie, le pape VIII, crée une alliance pour lutter contre Medjahed. Ce qui l'a poussé à battre en retraite.
L'alliance a été étendue jusqu'à contenir les Germains, les francs et les italiens qui chassèrent l'émir de la Sardaigne.
Les commis du pape ont récupéré les zones rurales et réussirent à désunir son armée. Devant cet état de fait, MEDJAHED est contraint à la fuite. Sur son chemin sur Palma De Majorque, il du affronter une flotte ennemie qui l'accula jusqu'à un il est découvert où son commandant n'aurait pas débarqué si Medjahed n'était pas obstiné.

L'île en question est surnommée par les musulmans "île des martyrs". Parmi les prisonniers, ses femmes, filles, sa mère, sa tante, et son fils Ali ainsi que certains de ses frères. Il regagna Majorque en 1016.S'approchant de la cote, il apprends que le Calife Abdallah s'est emparé du pouvoir et a déclaré son exécution.
Mais le calife s'est suffit à l’exiler, après l'avoir exproprier, vers bégaya où il vécut la fin de ses jours.
On remarque, le décalage des dates de l'arrivée de cet émir à bégaya et la différence quant aux causes de son extraditions, car les sources documentaires différent.
Mais, la première version qui appartient à L'illustre Ibn khaldun reste la plus probable. Nombreux sont les célèbres écrivains, philosophes qui ont fait l'éloge du prince.

"Ô, prince aux charges supérieures, si ce n'est ma demande, je serai ton épée et ton stylo"AbûHafs b Bard.

_Son fils Ali âgé de 7 ans était offert, en guise de reconnaissance à l'empereur Henri II pour l'aide militaire que les germains ont consenti lors de l'affrontement des chrétiens avec l'armée de Medjahed
_histoire relevée dans le journal El Arabie p332-336 année 1986.
Voir El moukadima d’Ibn KHALDUN p521 TII


célèbre…..le roi chrétien se jeta alors sur l'Espagne orientale sans éprouver aucune résistance de la part des émirs indépendants qui s'étaient partagé ce pays .Ibn Al Hadj marcha contre lui ,la même année ,à la tête des troupes almoravides ,et mit les chrétiens dans une déroute vraiment honteuse .Ayant alors déposé B.RACHIQ,seigneur de Murcie,il se dirigea sur denya,et en força le seigneur,ali-b MEDJAHED,à partir pour Bougie.….AN-Naser b Allennas ,souverain de cette ville…accueillit le fugitif avec une haute distinction"
Ci après l'histoire de lamiri.
Il est supposé d'origine espagnole née à Al Mélia, et vécut à Cordoue sous l'égide d'Al-Manzor qui est chargé de son instruction.
Il a excellé dans les sciences Coraniques. Notamment la sunna et la littérature arabe .Pratiquant le sport hippique, ainsi il rallia les sciences à la noblesse de la cavalerie.
Avant la dislocation de l'Andalousie en principauté,Lamiri faisait partie de l'entourage immédiat du protocole Abderrahmane Ben med ben ali amar alias "Changal" qu'ils ont abandonné à l'issue de luttes intestines incessantes à Cordoue,capitale des Ommeyad d'Espagne.

Après le meurtre du Calife Ommeyad Med ben Hicham, Medjahed quitta Cordou à la tête de ses partisans vers l'Est de l'Andalousie, refusant la soumission au Calife du Hedjaz. Il fonda le noyau de sa future principauté ayant pour capitale Dénia .Son royaume jouissant d'une position stratégique ; situé à l'est de l'Andalousie et caressant la rive Ouest de la Méditerranée.
La réputation de lamri attira beaucoup d'étudiants et de savants vers sa capitale surtout ceux qui sont de Cordou , ou il fit ses études .Sa cavalerie reçut de part et d'autres de nouvelles recrues , qui seront soumis à un test rigoureux mettant en valeurs leur compétences et leurs dévouements.
Il suffît ainsi renforcer ses troupes par les plus vaillants cavaliers, et consolider son armée de mer par un grand atelier de construction navale, installé au chef lieu de sa principauté, s'alimentant des sapins des forets environnantes et de l'ingéniosité des habitants de la cote .Le port de "Semman" contient à peine l'arsenal naval ambitionnant l'extension de la principauté par la conquête de l'ouest méditerranéen.


Et pour légitimer son ascendant au delà des frontières lamiri affiche une affiliation à la dynastie Ommeyad dont la calife est alors Hicham Almu-ayid.C'est alors qu'il a battu monnaie (la witta) en vigueur surtout le littoral incluant Denya et Sarcosta.
Il ne tarda pas à se démarquer du Califat pour amarrer en tète de sa flotte vers les îles Baléares qu'il conquit en 1015 pour en faire en suite une grande base navale .De là, il s'empara de la Sardaigne,la Corse et attaqua le sud du pays des francs ,la cote ouest de l'Italie et la principauté de Cologne.
En Italie, le pape VIII, crée une alliance pour lutter contre Medjahed. Ce qui l'a poussé à battre en retraite.
L'alliance a été étendue jusqu'à contenir les Germains, les francs et les italiens qui chassèrent l'émir de la Sardaigne.
Les commis du pape ont récupéré les zones rurales et réussirent à désunir son armée. Devant cet état de fait, MEDJAHED est contraint à la fuite. Sur son chemin sur Palma De Majorque, il du affronter une flotte ennemie qui l'accula jusqu'à un il est découvert où son commandant n'aurait pas débarqué si Medjahed n'était pas obstiné.

L'île en question est surnommée par les musulmans "île des martyrs". Parmi les prisonniers, ses femmes, filles, sa mère, sa tante, et son fils Ali ainsi que certains de ses frères. Il regagna Majorque en 1016.S'approchant de la cote, il apprends que le Calife Abdallah s'est emparé du pouvoir et a déclaré son exécution.
Mais le calife s'est suffit à l’exiler, après l'avoir exproprier, vers bégaya où il vécut la fin de ses jours.
On remarque, le décalage des dates de l'arrivée de cet émir à bégaya et la différence quant aux causes de son extraditions, car les sources documentaires différent.
Mais, la première version qui appartient à L'illustre Ibn khaldun reste la plus probable. Nombreux sont les célèbres écrivains, philosophes qui ont fait l'éloge du prince.

"Ô, prince aux charges supérieures, si ce n'est ma demande, je serai ton épée et ton stylo"AbûHafs b Bard.

_Son fils Ali âgé de 7 ans était offert, en guise de reconnaissance à l'empereur Henri II pour l'aide militaire que les germains ont consenti lors de l'affrontement des chrétiens avec l'armée de Medjahed
_histoire relevée dans le journal El Arabie p332-336 année 1986.
Voir El moukadima d’Ibn KHALDUN p521 TII
NB/la photo représente la résidence du bacha agha ben ali cherif sise au village l'aazib ,petit faubourg à 5 km de la villa d'AKBOU ,sur la rn 26 allant vers le chef lieu de wilaya bejaia.elle porte le cachet d'une architecture othomane et se distingue ainsi des autres habitations,elle marque la classe sociale de son locataire.
ON y trouve aujourd'hui les tombes de la famille du bacha agha à l'interieur du jardin.