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vue d'ensemble du site berbero romain sis au nord du village d'ighil oumced,il s'etale sur plusieurs hectares.Il fut accaparé par le génerale romain theodose lors de la révolte du prince berbere FIRMUS LA fin du 4 siecle ap JC.
IGHIL OUMÇED, village limitrophe d’Alma, dans le douar Chellata. Il s'étale sur une colline dominant la plaine de la Soummam centrale à 3km à vole d’oiseau, d'Akbou.
Sa vocation première est l’agriculture. Malgré, le déplacement massif de la population vers la plaine, il demeure l'un des villages des plus denses de la Kabylie.
L'effet du hasard, a permis aux villageois d'exhumer les vestiges d'une civilisation "berbéro-romaine», que les méfaits du temps n'ont pu altérer. Parmi ce qui a été découvert, on notera particulièrement:
La Stèle étêtée, faite dans un bloc homogène sauvegardée dans un local muséifié d’IGHIL OUMCED. Elle représente une femme debout enveloppée dans une tenue pudique, En appréciera la finesse de l’art. L’œuvre remonte probablement au 2_3 siècle AP JC.
Deux stèles comparatives sont exposées aux musées de Guelma et de Cherchell (l’une d’elle remonte à la période de Juba2).
Deux autres Stèles à trois registres unies par deux motifs communs ; un homme barbu porter par deux valets puis un cavalier occupe la partie supérieure, au centre les deux stèles marquent leurs différences.
La stèle centrale semble être plus ancienne au vue de la manière dont ont été sculpté les différents motifs, ce qui est remarquable c’est la répétition des mêmes motifs sur les deux stèles, on en déduit logiquement leur appartenance à la même civilisation. Le registre de l'une des stèles est plus élaboré, on distingue une femme en face d’un oiseau qui est invraisemblablement un rapace (signes liés à la religion chrétienne vers le 3 et 4 siècle AP JC)
Elle porte la mention D.M.S (duis minibus sacrum) cavalier mort à 75 ans.
Toutes les stèles ont été déterrées par les habitants d’ighil oumced au niveau du lieu dit « vouathmane »limitrophe d’AGOUNI* nmsara, thamalkouts, azrou mghayeth.
Sur l’étendue du site existe une multitude de pierres de taille, colonnes, des débris de poteries, et grottes non encore explorées. La position géographique du site dominant la plaine et se tournant vers la rive Est de la Soummam ou est implantait le château de Petra dévoile enfin l’arcane du site. Il s’agit vraisemblablement du fameux lopidum lanfoctance que le générale romain avait pris lors de la guerre de firmus. Après avoir rasé le château de Petra sis à mlakou face à IGhzer Amokrane.
Le notable Nubel avait 7 enfants : firmus
, Gildon, dius, cyria, Sammac, masciel et Mazuca.
Le château de Pétra une fois rasait, Théodose s’emparait de l’oppidum lanfactense .le soulèvement étouffe vers 375 AP JC.
Aujourd’hui le site de mlakou garde à travers la toponymie l’histoire de ce drame à travers les noms des lieux tel thigarniwin (la déformation lexicale de l’expression ; thangar s yiwen génocide) et les patronymes des familles.
Vue du site berbéro romain sis à IGHIL OUMCED EX L’OPPIDUM LANFACTANCE
Sa vocation première est l’agriculture. Malgré, le déplacement massif de la population vers la plaine, il demeure l'un des villages des plus denses de la Kabylie.
L'effet du hasard, a permis aux villageois d'exhumer les vestiges d'une civilisation "berbéro-romaine», que les méfaits du temps n'ont pu altérer. Parmi ce qui a été découvert, on notera particulièrement:
La Stèle étêtée, faite dans un bloc homogène sauvegardée dans un local muséifié d’IGHIL OUMCED. Elle représente une femme debout enveloppée dans une tenue pudique, En appréciera la finesse de l’art. L’œuvre remonte probablement au 2_3 siècle AP JC.
Deux stèles comparatives sont exposées aux musées de Guelma et de Cherchell (l’une d’elle remonte à la période de Juba2).
Deux autres Stèles à trois registres unies par deux motifs communs ; un homme barbu porter par deux valets puis un cavalier occupe la partie supérieure, au centre les deux stèles marquent leurs différences.
La stèle centrale semble être plus ancienne au vue de la manière dont ont été sculpté les différents motifs, ce qui est remarquable c’est la répétition des mêmes motifs sur les deux stèles, on en déduit logiquement leur appartenance à la même civilisation. Le registre de l'une des stèles est plus élaboré, on distingue une femme en face d’un oiseau qui est invraisemblablement un rapace (signes liés à la religion chrétienne vers le 3 et 4 siècle AP JC)
Elle porte la mention D.M.S (duis minibus sacrum) cavalier mort à 75 ans.
Toutes les stèles ont été déterrées par les habitants d’ighil oumced au niveau du lieu dit « vouathmane »limitrophe d’AGOUNI* nmsara, thamalkouts, azrou mghayeth.
Sur l’étendue du site existe une multitude de pierres de taille, colonnes, des débris de poteries, et grottes non encore explorées. La position géographique du site dominant la plaine et se tournant vers la rive Est de la Soummam ou est implantait le château de Petra dévoile enfin l’arcane du site. Il s’agit vraisemblablement du fameux lopidum lanfoctance que le générale romain avait pris lors de la guerre de firmus. Après avoir rasé le château de Petra sis à mlakou face à IGhzer Amokrane.
« ..les romains vainqueurs se répondirent dans la campagne ,et mirent tout à feu et à sang .Ce fut dans ce pillage qu’ils détruisirent de fond en comble la superbe résidence du fundus petrensis,que(Petra),que l’un des frères de FIRMUS ,SALMACES(Sammac EN BERBERE)venait de construire avec une somptueuse magnificense.NON LOIN DU THEATRE DE CETTE PREMIERE BATAILLE ETAIT LA VILLE DE LAMFOCTA DONT THEODOSE S’EMPARA A L’instant même .Avant de pousser plus avant ,il fit amasser dans cette ville une grande quantité de vivre et de munitions ,afin d’avoir un magasin à sa portée ,si la disette se fait sentir… »ce passage, écrit par luis la croix puisé de documents latins, dénote bien l’importance du site en question qui relativement à l’époque romaine était une cité qui prospérée, d’ailleurs i’ église qui a été détruite par le général romain a été reconstruite au 4 IEME siècle ou en retrouve un évêque de Setifis(SETIF)
Ensemble de pierre récupérées par les villageois
On remarque la finesse du décor de la colonne à ses coté un bras en poterie qui semble être support d’un vase. On repère au fond l’outil d’un araire ancien.
Ensemble de pierre formant un engrenage servant à élever des murs ou des colonnes
Une certitude et que le site n’était pas allié au romains sinon il ne serait pas attaquée ce qui pousse à croire que ses locataires étaient majoritairement berbères.et participèrent à la révolte de firmus.
Au dessus de la fontaine, le hasard nous a conduits vers l’une des clés du site, il s’agit des graffitis portés par une pierre, on y trouve les traces du taureau, cheval et d’un pigeon.
J’insisterai sur le taureau qui était l’une des
Divinités berbères héritées de la civilisation libyque symbolisant la fertilité.
Quant au cheval (qu’on retrouve aussi sur une pierre du coté de tazmalt) il retrace l’épopée de Massinissa ou le cheval amazigh faisait la gloire des guerriers numides, à ce propos je relève ce qui est écrit par LOUIS LACROIS dans « histoire de la Numidie et des Mauritanie » « oppien place la race des chevaux mauresques parmi celles qu’on estimait plus de son temps et Nemesien ,poète carthaginois du troisième siècle, nous a laissé un portrait frappant des individus de cette race ,qui ressemble en tout point aux chevaux d’Algérie suivant cette auteur le cheval maure de pure race né dans le Djurjura, n’a pas de forme élégante :sa tète est peu gracieuse ,son ventre difformé, sa crinière longue et rude, mais il est facile à manier, il n’a pas besoin de frein et on le gouverne avec une verge. Rien n’égale sa rapidité à mesure que la course échauffe son sang il acquit de nouvelles forces et une plus grande vitesse, enfin même, dans un âge avancé, il conserve toute la rigueur de ses jeunes années : aussi les anciens attachaient ils un grand prix à ces précieux animaux .Chacun avait son nom, sa généalogie, venaient ils à mourir, on leur dressait un tombeau et on leur consacrait une épitaphe…. »Si des investigations poussées aboutissent à une découverte d’autres ruines sur la montagne avoisinant mlakou on aura la certitude que nos aïeux amazigh avaient bien leurs petites cités toujours perchées sur les pics des montagnes, dotées de stèles et de constructions comparables à celles induites par le colonisateur qui demeure qu’encadreur.
Ces colonnes construites à l’entrée du village répondent aux mêmes techniques de construction que celles existantes sur le site. Au fait c’est askif qui chez les kabyles joue le rôle du centre de contrôle des entrées et sorties des visiteurs ou des habitants, il s’agit d’une norme sociologique propre au maghrébins.
J’émets l’hypothèse tant que le site n’est pas répertorié sur la carte des voies romaines, alors au vu de son étendu il est l’égal de Tablast (tavlasth coté d’alaghan) à une différence importante, c’est que Tablast se trouve sur la plaine et s’ouvre sur plusieurs régions (haut plateau, haute Kabylie et Aumale)
En plus de sa vocation agricole car entourée de terres fertiles et facilement exploitables.
Par contre le cite d’ighil oumced ne peut être qu’un endroit sécuritaire étant donné qu’il se trouve dans un endroit difficilement accessible.
Je peux conclure qu’il est un échantillon des œuvres de nos ancêtres et j’invite le lecteur commencer des à présent à poser la question fondamentale : ou étaient les traces de nos aïeux, ou habitaient ils ? Après la méditation vous serez certainement arrivé à la conclusion qu’est de décoloniser notre histoire !!!
Le notable Nubel avait 7 enfants : firmus
, Gildon, dius, cyria, Sammac, masciel et Mazuca.
Le château de Pétra une fois rasait, Théodose s’emparait de l’oppidum lanfactense .le soulèvement étouffe vers 375 AP JC.
Aujourd’hui le site de mlakou garde à travers la toponymie l’histoire de ce drame à travers les noms des lieux tel thigarniwin (la déformation lexicale de l’expression ; thangar s yiwen génocide) et les patronymes des familles.
Il nos reste à localiser le cimetière du site et à étudier les relations existantes entre les différents lieux d’activités répertorier par les arguments indiscutables de l’archéologie.
La région garde à présent l’expression « yakhdham afarnas= faire fureur en rappel à l’héroïsme de FIRMUS ET aussi le prénom féminin vtitra répondu que dans la vallée chez les ait Aidels en souvenir du nom du château de Petra quel mérite pour notre littérature orale !!!!
Ighil oumced demeurait de tout temps berceau de résistance aux multiples invasions, les turcs n’ont jamais pu imposer leur lois ni se servir de leur caïd pour déposséder les villageois de leurs biens, d’ailleurs pendant cette période toute la région englobant le village était autonome ou du moins insoumise aux ottomans.
Apres la débâcle turc, les français verront la résistance farouche de ces nobles montagnards, depuis le soulèvement de fatma nsoumer jusqu’à celui de cheikh Haddad et mokrani qu’ils avaient soutenue en hommes et femmes toute les révoltes.
La maison de sidi Mohand Saïd occupait le centre du village, dressait face à la montagne qui autrefois abritait les ancêtres des villageois, qui édifièrent le fameux l’oppidum l’anfanctance s’étalant sur plusieurs hectares et mitoyens des trois sites antiques ; celui d’alma à l’ouest, celui d’ifri l’est et celui de l’azib (adsava au sud ouest. Ces quatre sites se trouvent sur un cercle qui ne dépasse pas 5 km de rayon. Quant au passé récent l’ancien village se trouvait à TIZGINE à proximité de MEROUANE sur le chemin communal entre Chellata et IGhzer Amokrane les derniers villages cités étaient effacés de la carte lors des affrontements perpétuels entre tribu et villages ; c’était l’ère des siècles obscurs dans l’histoire du Maghreb central.
Les grottes qui se trouvent sur le site vouathmane ont servit de refuge au commandant Abderrahmane MIRA pendant deux jours, il s’éclipsait dedans alors que le village d’ighil oumced fut encerclé par l’armée coloniale.
Les grottes qui se trouvent sur le site vouathmane ont servit de refuge au commandant Abderrahmane MIRA pendant deux jours, il s’éclipsait dedans alors que le village d’ighil oumced fut encerclé par l’armée coloniale.
Après l’accalmie, et par effet du hasard les villageois retrouvèrent le corps du secrétaire général de MIRA sans âme a proximité de l a grotte.
.fathma Idjarninan, du nom ibalaiden a été la digne héritière de CYRIA et l’héroïne du village.
Elle s’engageait des la première heure à la cause de la révolution, elle mobilisait les femmes pour fournir les vêtements, le ravitaillement et assurait la tache ménagère de nos héroïques djounouds
Elle était constamment au contact des combattants, elle acheminait aussi les missives destinées à l’autre régiment s de moudjahidines dans d’autre douar. Grace à son courage et à sa foi, elle a défié un harki on lui arrachant même son arme elle avait le mérite de sauver la femme du commandant MIRA on la présentant aux occupants comme sa bru, la femme de son fils Omar.
La maison de mon grand père maternel était l’atelier de confection d’habillement et faisait partie du lieu de rencontre des valeureuses femmes du village toutes engagées pour la cause révolutionnaire. L’épouse du commandant MIRA y trouvait souvent refuge et protection.
Ma tante LAAKRI, encore en vie, fut le tailleur et s’engageait corps et âme au point même de rester célibataire
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Ma benjamine tante Taous, malgré son jeune âge, accompagnée d’une veille femme a pu tromper la vigilance des soldats d’Akbou on transmettant le courrier aux mains propres de Abudaoud dit sibouhou qui servait de joint venture entre le douar Chellata et Ighram. . ,.
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Quant à mon oncle Adjaoud Ahmed, il était l’unique garçon de ma famille maternelle.après avoir reçu les premiers cours au village ,il rejoignait la zawiya d’Amalou ou il s‘initiait à la littérature et aux sciences islamiques sous l’hospices des maitres LAHLOU ET AHMED ALAABASSI ;il continuait ses études à la prestigieuse zawiya de Chellata ou il recevait les cours de calcul et de jurisprudence sous l’égide du maitre SAID ALYADJARI .
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Quant à mon oncle Adjaoud Ahmed, il était l’unique garçon de ma famille maternelle.après avoir reçu les premiers cours au village ,il rejoignait la zawiya d’Amalou ou il s‘initiait à la littérature et aux sciences islamiques sous l’hospices des maitres LAHLOU ET AHMED ALAABASSI ;il continuait ses études à la prestigieuse zawiya de Chellata ou il recevait les cours de calcul et de jurisprudence sous l’égide du maitre SAID ALYADJARI .
Pour couronnait son cursus il attirait au centre de thimalyiwin à Awzellaguen ou il recevait es cours avancés en grammaire et métaphore sous l’égide de Mohamed Taleb benamara dit le Djahiz kabyle..
Après la mort du cheikh en 1946, il rentre enfin au village et commençait à son tour à enseigner dans les différentes zawiyas de la Soummam tout en adhérant au mouvement national. "jusqu’au moment ou il adhérait au rang du FLN ;
Vu ses connaissances en jurisprudences et en sciences religieuse il sensibilisait la population .les français le surveillait étroitement via leur traitres le chahid avec son ami SI SALAH HAMADACHE étaient le point d’union entre les militants d’Awzellaguen et ceux de Chellata, chaque semaine l’un deux se déplaçait au centre FLN de thimalyiwin pour la coordination.
Il répondait présent à l’appel au djihad et regagnait le maquis dés les premières heures. Il fut désigné muphti et cadi de arch. Chellata au même titre qu’Abudaoud pour Ighram et son oncle maternel Abdelaziz ouali pour Awzellaguen ; il tombait en martyr lors de la bataille de massoussa en 1957 ; c’était le premier martyr du village d’ighil oumced et le deuxième après chenit dans le douar Chellata.
EN1959 FATHMA IBALIDEN fut capturée la nuit par un coup de trahison. Ighil oumced se trouvait sous le choc de la nouvelle mais fier d’avoir donné les meilleurs de ses enfants pour les nobles causes que l’histoire ne peut occulter !! fathma quittait le bas monde dans les terribles conditions ;elle était transférée à azaghar sur la plaine d’Akbou ou elle serait liquidée depuis un hélicoptère. FATHMA MORTE EN HEROINE CONTRAIREMENT A SES EXECUTEURS SANS VALEURS MORALES, ILS ETAIENT JUSTE MASQUES DE VISAGES HUMAINS.
L’Algérie indépendante, amplifiait la misère de la révolutionnaire intègre, et militante sans visés matérialistes. en laissant ses deux enfants dans le dénuement total, Omar aujourd’hui en vie grâce aux vertueux villageois qui l’ont toujours Soutenu .Quant à sa bru, elle recevait le salaire de misère en contre partie de sa force physique qui s’atténuait dans la petite école du village.
Les photos representent respectivement une stele portant plusieurs motifs,la partie superieure montre un cavalier alors que la partie centrale designent un ensemble de cavaliers (representant probablement une famille eteinte),quant à l'autre photo ,elle montre une colonne à demi deterrée.des pistes ecrites prouvent que le site est l'ex lopidum lanfanctance qui etait reconstruit apres la guerre de firmus ou meme un eveque s'y installat vers le 4 IEME siécle Ajc