dimanche 2 décembre 2012

IGHRAM ET CHELLATA LES ILLULENS HEROIQUES

Athoudart ala Soummam                                          O VILLAGES DELA SOUMMAM

Falasat idavdha thoura                                                               Berceaux de la révoltions
Nouthni thazar gouzel                                                               TERRE DES HOMMES D’ACIER
Aken alen thazou3ama                                                             IMAGE DE L’HEROISME ET DE DIGNITE
Noukni nvagssad aljihad                                                           TOUS, ENGAGES DANS La guerre
Arabi nagoui chi3a                                                                     DIEU NOUS A BENI
Allah alhad ayathma magalhak thinagoura                            o, mes frères, on est lésé dans nos droits
Poème de la défunte mère de Taieb takorabet, Mme boumezirene Fatima

« Tant que les lions n’auront pas leurs historiens, les chasseurs
Feront toujours leurs éloges »
Passant à l’autre versant d’AKBOU, ou le douar d’Ighram offrait à l’Algérie combattante ses meilleurs enfants, ailleurs il était le théâtre de la grande bataille mémorable, qui s’était déroulait sur les hauteurs du village i3amuran en été 1957, au fait les courageux hommes d’Illulen s’alliant au régiment de moudjahidine qui venait d’entrer de Tunisie guidait par  SLIMANE LASSO; étaient sous le commandement de SI AHMIMI FADHEL qui par la ruse  de guerre précédait, les soldats français ,en occupant les points stratégiques du village I3AMURAN  région accidentée et riches en oliviers.
L’armée coloniale super équipée et accompagné e des traitres de la nation (les harkis) n’avait pu tenir devant l’ardeur de nos valeureux hommes qui  étaient encouragés par les youyous des femmes des villages thighilt MakhloUf et ii3AMURENl.les français se rendaient compte que les fédayins avaient acquis du nouveau matériel militaire au vu de la résistance acharné qu’ils ne pouvaient ébranler.
Le bilan de la bataille avait été positif sur tout les plans .d’abord, sous l’angle psychologique les guerriers ont gagné la confiance en soi  et tiraient la leçon fondamental « c’est la justesse de la cause qui fait des héro et non le potentiel militaires des soldats » Quant au résultat matériel, il se résume ainsi :
Les pertes ennemies s’élevaient à 140 soldats tués, perte d’un avion T6.

Pour les moudjahidines : 40 tombés sur le champ d’honneur, blessure de 14 autres.
Renforcement de l’arsenal militaire, en récupérant les différentes armes de l’ennemi et du matériel de communication. Un de ses multiples villages sort du lot. Il s’agit de  Taslent, village qui culmine à plus de 800m d’altitude, dont le nom dérive d’Agni taslent (mont du frêle).
On peut y accéder par la route à partir d’Akbou, en montant la route communale d’Ighram.
Sa position géographique privilégiée, offre une vue panoramique de la basse
Vallée de la Soummam .Depuis les hauteurs du village, on domine pratiquement le Sud Est d’Akbou.
Comme, la majorité des villages kabyles, les matériaux modernes agressent au quotidien les vestiges anciens, qui s’affirment à travers les quelques battisses qui portent encore « l’art de construire purement kabyle » ; maisons cimentées à la brousse de vache, construites avec des pierres et argile et occupant souvent les terrains rocheux et stériles sur le plan agricole.
Le village a abrité sur ses terres la fameuse zawiya d’ABUDHAOUD
Depuis le 15 IIème siècle, grâce à laquelle la montagne fut désignée comme « le mont de lumière= djebel nour »
Le monastère avait 3 annexes implantées à bordj et msila.et demeurât indépendant des mouvances islamiques comme les branches de la rahmania ou la doctrine soufis.
L’école était spécialisée dans le droit musulman mais offre aussi un programme d’enseignement, riche en son temps, qu’on peut résumer aux disciplines suivantes :
commentaire du Coran
tradition du prophète
astronomie
rhétorique et sciences des calcules
Parmi ses élèves les plus distingués, cheik Belgacem fondateur de la zaouïa al Harmel de Biskra,
Le secrétaire d’Ahmed bey de Constantine
_lmehdi Mechched (1892_1973) fondateur de la bibliothèque privée de manuscrit du Maghreb implantée dans la région des Ait wartiren.

Ce dernier fut pour la région la source principale dans les calcules des calendriers berbère, musulman et agricole.
On ne peut parler de taslent sans remémorer l’héroïsme de ses enfants, qui prend racines
la réputation des deux zawiyas d’Illulens à atteint son apogée au point ou le dicton qui suit est devenu un axiome pour tout ceux qui cherchaient le savoir à cette époque « ceux qui n’ont pas appris le coran à Chellata et le fiqh à taslent sont considérés de formation incomplète »
Bien avant la guerre d’indépendance. On y trouve la tombe de Saïd rahal mort à icharithen en 1878 lors du soulèvement de fathma nsoumer.le village donnât son premier martyr à la région des le début de la guerre d’Algérie en la personne d’ouhaddad rabia, assassiné à bordj lors d'une mission qu’il accomplit au profit de la zawiya.
Taslent fut le village sur du colonel Amirouche  ou il n’éprouve qu’assurance et certitude lors de la guerre de libération, les vigiles du village assurèrent sa sécurité dignement.
« … c’est vous qui aurez en charge d’éduquer les générations de l’indépendance et qui serez les cadres de l’Algérie libre. En effectuant vos études à cette école, vous accomplissez le même combat que celui des moudjahidines, c’est cette façon à vous de lutter qui nous rassure sur l’avenir du pays. N’oubliez pas que la guerre sera longue et pénible, soyez donc prêts à prendre le flambeau si on a besoin de vous au maquis, mais d’ici là concentrez vous sur vos études et travaillez dur..» c’était l’un de ses discours prononcé  à la zawiya d’Abudaoud.
 Le Colonel Amirouche Ben Hammouda, qu’Allah lui accorde sa miséricorde. J’avais appris de la bouche de mon défunt père que le colonel est un homme respectueux de la religion et de ses adeptes mais aussi il ne manquait pas d’égards à tout  les fils d’Algérie  ayant une instruction même minime, car il était convaincu qu’une nation ne peut se mettre debout sans le respect .de ses élites. Mon père mhend avait la chance de connaitre le futur colonel à Aubervilliers, en France il m’avait appris que Amirouche était très pieux et d’une conduite irréprochable et digne d’authentique kabyle musulman,car,très attaché aux valeurs islamiques  ce qui le menait à intégrer le mouvement des ulémas à PARIS après savoir quittait le MTLD pour des raisons non encore élucidées. On parlait de son désaccord avec la mouvance berbériste car convaincu que le seul but du moment c’est la dignité de son peuple entier et tout projet concomitant à la noblesse de l’indépendance peut freiner dangereusement l’élan de l’indépendance.il se démarquait de tout ce qui pouvait nuire à l’unité de l’Algérie ou porter atteinte à l’appartenance au monde arabo musulman du peuple maghrébin.
A ce sujet j’avais à côtoyer un ancien membre de la  ‘e à dévoiler même les secrets de la révolution aux cheikhs de la zawiya si Tayeb et si boubou.
Comment ne pas trouver qu’assurance et sureté dans  ce monastère qui ne lésinait pas sur les moyens matériels et humains à la disposition des moudjahidines. C’est dans cette optique que la famille d’Abudaoud ait vendu même ses biens au niveau de bordj bouararrij.
Le vieux me racontait beaucoup, mais je n’’avais à retenir  que les plus fondamentales car elles ne sont que la projection objective de la personnalité de l’héros kabyle.
L’une de ces histoires fut celle cis :
APRES SA VISITE à la zawiya d’abadaoud ou il s’adressait aux talbas, on s’est réunis en tant que membres des ulémas musulmans d’Akbou, et un de nous brusquait Amirouche par sa question combien prémonitoire !!! Colonel notre armé est composé de braves gens pieux et de gens malsains qu’adviendra t'il de notre indépendance ?
Amirouche marquait un temps d’arrêt avant de répondre à l’assistance "braves gens, on ne peut interdire aux hommes d’ambitions malhonnêtes d’intégrer l’ALN, mais je demande à DIEU LE TOUT PUISSANT que ceux qui auront à affronter la grande révolution de l’indépendance soient de ceux qui étaient persuadés que la dignité de la nation ne se marchandait pas et que la vie humaine n’est que poussière éphémère devant la vie de la nation »
Mohamed Salah SEDDIK rapporte une parole d’Amirouche qu’il rencontra en Tunisie montrant l’ampleur de son intérêt à la langue arabe : « l’honneur de la langue arabe en Algérie s’est dégradé et avec lui celui de ses habitants, et il est temps qu’elle reprenne sa place méritée dans l’école, l’administration, le tribunal, la rue et dans tous les autres domaines de la vie…, la langue arabe est un des plus grands facteurs responsables de l’union des musulmans, c’est la langue de leur religion, du Coran instituteur de leur culte et de leur culture. L’épanouissement et la propagation de cette langue reposent sur la multiplication des écoles, de la presse et des mosquées. Et comme les colons français avaient réalisé le pouvoir de cette langue pour faire converger les idéologies et les orientations, ainsi que l’efficacité des écoles, des journaux et des mosquées dans la propagation de cette langue, ces envahisseurs ont tout fait pour en priver les algériens, ils leur ont interdit de construire des écoles ou de constituer des journaux, et ont transformé leurs mosquées en églises. Et sans les efforts de l’Association des Ouléma, sous la régie de l’imam Abd El-Hamid Ibn Badis, pour créer quelques écoles et éditer quelques journaux et revues sous les coups de feu de la France, l’Algérie serait aujourd’hui dans une situation bien plus critique » 
Mohamed Salah poursuit : « Le colonel a ensuite insisté sur le devoir de tout algérien et algérienne de préserver cette langue qui est celle de leur religion et de leur Coran, et le lien qui les attache au monde musulman. Et quand un des présents lui posa une question sur le rôle des intellectuels arabophones, il dit que celui-ci est honorable et en cita des exemples, certains étaient martyrs, d’autres luttaient encore dans les rangs des moudjahidine et des militants. Amirouche parla longuement du rôle de ceux-ci dans la magistrature, la fatwa et l’éveil de l’esprit révolutionnaire dans les villages et les zones rurales.
En 1958, peu de temps après ces paroles, Amirouche instaura une directive obligeant tous les moudjahidines à pratiquer la prière et les invitant à apprendre la langue arabe, une mission pour laquelle il désigna des instituteurs. Désormais, il était devenu commun de voir le moudjahid dans les montagnes avec à une main son arme et à l’autre un cahier pour ses cours d’arabe
il avait trouvé dans la citadelle de Ait Abbas la conscience d’esprit qu’il n’avait pas trouvé dans d’autres villes ou villages, il envoya à cet effet une lettre au cheikh Mohamed Salah Ben Attik, un savant qui faisait partie des instituteurs de l’école de la citadelle avant la révolution, dans laquelle il faisait allusion au travail effectué par Cheikh Ben Atik, ainsi qu’à l’esprit patriotique frappant chez les habitants de la citadelle en général et un peu plus chez les élèves de la medersa : « Arrivant à la citadelle, j’ai trouvé des gens fin prêts à rejoindre les moudjahidines pour la guerre de libération, une guerre pour laquelle ils seraient honorés de sacrifier leurs vies et tous ce qu’ils possèdent…Si seulement on avait répandu ces écoles sur tout le territoire national, on serait débarrassés de beaucoup de problèmes qui entravent notre chemin aujourd’hui ».
Tahar Ait Aldjat, Arezki Ketali, les frères Saïd et Si Tayeb Boudaoud, Cherif Oussahnoun…et bien d’autres. Aussi, exprimait-il beaucoup de respect envers les gens qui s’appliquaient à la servitude du Coran, ainsi que les étudiants des zaouïas consacrées à l’apprentissage du Coran.
Au cours d’un entretien personnel avec Cheikh Tahar Ait Aldjat, celui-ci m’affirma : « Il avait une confiance absolue en les Ouléma », ce que confirment les écrits de Mohamed Salah Seddik : « …et je rapporte à l’Histoire que l’ayant interrogé sur les hommes de la religion et de la culture arabe dans la troisième wilaya, et sur leur position face à la révolution, il magnifia celle-ci et reconnu leur militantisme, il m’interrogea ensuite sur deux d’entre eux : Cheikh Tahar Ait Aldjat et Cheikh Arezki Aït Chebana, et quand je lui répondit que je les connaissais il me dit : ce sont des exemples de rigueur et de vitalité, si tu les vois tu leur donnes moins de trente ans d’âge ! ».
Amirouche avait également coutume de se fier, pour les fatwas, aux Ouléma qu’il connaissait dont Tahar Ait Aldjat avant de l’envoyer en Tunisie.
Et lorsqu’un jour le responsable des HABOUS M’hand Tahar Mouassi et son ami Abou Abdessalam firent une remarque à Amirouche sur la nature des tribunaux de l’armée de libération et leurs pratiques, il leur répondit : « Etant donné que les imams connaissent mieux que quiconques les lois de la Charia, il est impératif que ceux-ci aient leur statut dans la magistrature de l’armée de libération. De ce fait, il vous suffit de nous faire parvenir vos suggestions que je m’engage à exécuter ». Dans cette nuit même, les deux imams établirent un agenda tournant autour des points suivants :
- L’interdiction d’exécuter tout accusé avant qu’il n’ait été jugé par un tribunal légal.
- La révision de la composition de tout tribunal en y introduisant un membre représentant des HABOUS qui posséderait désormais pleins pouvoirs.
- L’obligation à tout les moudjahidine de pratiquer la prière.
Aussitôt, Amirouche émit une instruction à toutes les régions leur demandant d’appliquer les directives de l’agenda. Djoudi Atoumi dira, en parlant des tribunaux après cette instruction : « Le représentant des HABOUS possède au moins l’influence si ce n’est le dernier mot ».
Amirouche glorifiait tellement les gens du savoir qu’il exigea aux responsables de l’organisation de déléguer la supervision des cellules, villages et communes aux instituteurs non encore inscrits dans les rangs de l’armée de libération. Et à ce propos, il dit une fois : « La mission de ces instituteurs est très dangereuse, elle est plus grande que celle du combattant au fin fond du maquis, leur culture est le véritable grade dépassant mon statut militaire de colonel ».
Nous l’avions mentionné, le colonel Amirouche consultait toujours les Ouléma sur les questions d’ordre religieux, ainsi que sur les décisions et initiatives qu’il devait prendre. Parmi ces Ouléma il y avait :
- Cheikh Larbi Tbessi après son départ à Alger en 1956, celui-ci transféra même à Amirouche de l’argent et des machines pour l’écriture, l’impression et le tirage. Et quand Amirouche lui demanda un jour de lui rédiger des recommandations qu’il pourrait suivre pour le djihad, il lui envoya le Coran en petit format avec un émissaire à qui il dit : « transmets lui mes salutations, mes prières pour lui et ma grande satisfaction de leur djihad et leur triomphe, et dit lui que ce noble Coran est ma seule recommandation ».
- Rabie Bouchama, un élève de Ben Badis, avec lequel le colonel entretenait une bonne relation grâce à la cellule de Paris où Amirouche était son élève entre 1952 et 1953. Cette relation perdura pendant la guerre où Rabie était un moudjahid travaillant dans le secret. Il faisait l’intermédiaire entre Amirouche et cheikh Larbi Tbessi, et entretenait avec Amirouche une correspondance intense, d’ailleurs il fut conseillé de détruire ces lettres mais il n’en a jamais eu le courage, jusqu’au jour où elles furent découvertes chez lui, il en fut exécuté sans même être jugé.
- Cheikh Mohamed Salah Ben Atik dont on avait publié une partie d’une lettre que lui avait écrite Amirouche à l’époque où il se trouvait à Blida.
- Mohamed Salah Seddik, l’auteur de « Makassid Al-Cor’an ». Même en plein champ de bataille, Amirouche demandait avec insistance de ses nouvelles et lui faisait parvenir ses salutations avec ses soldats lorsqu’ils se déplaçaient vers la région où il se trouvait, chose qui fit croire à ces militants que les deux se connaissaient bien avant la guerre, mais en réalité Amirouche entendait seulement parler de lui, leur première rencontre fut en 1957 en Tunisie, Amirouche y était en mission, quant à Mohamed Salah, il s’y était déplacé après avoir fondé le journal « Al-Moukaouama » (la résistance), et ce fut Amirouche qui chercha Mohamed Seddik et demanda sa rencontre.

Amirouche attachait une grande importance à l’enseignement, une qualité héritée sans doute du mouvement réformiste dirigé par l’Imam Abd El-Hamid Ben Badis et dont l’enseignement constituait le pilier principal. En effet, en plein cœur de la bataille et à l’ombre du siège militaire, Amirouche pensait déjà à l’Algérie d’après l’indépendance, il était confiant quant au soutien d’Allah aux moudjahidine. De plus, ses compagnons avaient aperçu divers miracles confirmant l’assistance du seigneur aux moudjahidine. Un jour, Amirouche avait même offert une montre à Mohamed Salah Seddik pour « compter les jours restant à l’occupation » qui n’étaient plus très nombreux selon lui. Et c’est pour cela que tout en organisant la troisième région militairement, il avait en-tête l’idée de former les cadres de l’avenir. Il structura pour cela le secteur de l’enseignement de sa région qui s’étalait jusqu’à Boussaâda au sud, et de Ténia et Dylles à l’ouest jusqu’à Sétif et El-Bordj à l’est. Il consacra pour cette grande mission un budget de taille et fit appel aux hommes des HABOUS qui ne lésinèrent point sur les efforts sur le terrain. Ce n’est pas pour rien qu’Amirouche attachait une importance particulière au secteur des HABOUS, un service qui prenait en charge l’enseignement, la fatwa, la magistrature en plus de la gestion des HABOUS à savoir : mosquées, zaouïas et écoles coraniques. Amirouche intervenait personnellement pour trouver les cadres de la charia aptes pour gérer ce secteur, parmi ses recrues au niveau de la wilaya, il y avait Abd El-Hafid Amokrane et Ahmed Kadri, tous deux formés dans les zaouïas locales.
Cheikh Tahar Ait Aldjat témoigne, lui, avoir été chargé en 1955 de créer des zaouïas dans les villages voisins de Tamokra pour y enseigner le coran et la langue arabe, et pour y éveiller la conscience des gens et les inciter à lutter pour la libération. Il affirme également qu’Amirouche consacra une enveloppe pour la restauration de la zaouïa de Tamokra et autres zaouïas.
Amirouche profitait de son passage dans la région des AIT AIDELS ,pour voir le phénoméne SI ALLAOUA dit ARIH. Devant l'homme charismatique si allaoua demandait d'abord qu'avant de parler qu'il ait la garantie d'etre épargné par la torture ou la guillotine. Une fois rih rassurait,il lançait la fameuse phrase prophétique:"j'ai peur que nous ne sommes que des pions et que vous ne soyez que des pronostiqueurs"
« Vous êtes la génération de demain… », Dira le colonel lors d’un discours prononcé devant les étudiants de la zaouïa d’Abou Daoud, « …c’est vous qui aurez en charge d’éduquer les générations de l’indépendance et qui serez les cadres de l’Algérie libre. En effectuant vos études dans cette école, vous accomplissez le même combat que celui des moudjahidines, c’est cette façon à vous de lutter, qui nous rassure sur l’avenir du pays. N’oubliez pas que la guerre sera longue et pénible, soyez donc prêts à prendre le flambeau si on a besoin de vous au maquis, mais d’ici là, concentrez vous sur vos études et travaillez dur ».
Ne se contentant pas de parrainer le secteur éducatif à l’intérieur du pays, le colonel envoyait également des étudiants en Tunisie qui partaient ensuite vers d’autres pays arabes tels que la Libye, l’Egypte, la Jordanie, l’Irak, l’Arabie Saoudite et autres pays amis. Il envoyait les jeunes qui avaient acquis les notions élémentaires du savoir dans les zaouïas comme celle d’Abderrahmane ALILLULI et de Tamokra, et dans les medersas de l’association des Ouléma et autres écoles libres éparpillées dans la troisième région.
Il chargea, pour cette mission, les cheikhs Arezki Ait Chebana et Mohamed Tahar Ait Aldjat ainsi que monsieur Saïd Ben Ghanem de rendre en Tunisie pour accueillir ces étudiants, les prendre en charge, les instruire et les orienter vers les spécialités qui leur conviennent. Il y avait à Tunis deux centres pour accueillir ces étudiants dont le nombre dépassait les trois cent selon certains témoignages et, à qui il consacrait un budget spécial, à titre d’exemple, il leur envoya en août 1958 la somme de trois millions de franc ancien. Il ne manquait pas également de leur envoyer des lettres leur rappelant leur devoir et l’objectif pour lequel ils ont été envoyés à ces pays, tout comme il leur faisait des discours avant leur départ dans lesquels il disait : « Je vous envoie en Tunisie pour y acquérir une formation qui vous permettra de servir la patrie après l’indépendance. Ne revenez qu’avec des diplômes, c’est ce dont nous avons le plus besoin ».
D’après Abdelhafid Amokrane, Amirouche aurait commencé cette opération en émettant une instruction à toutes les communes de la troisième région leur commandant de rassembler les étudiants dans certains centres pour ensuite les envoyer selon leurs prédispositions dans des instituts en Tunisie, en Egypte, en Syrie, en Irak et en Arabie Saoudite pour y accomplir une formation militaire, littéraire ou en sciences humaines, et par la suite rejoindre les différentes structures de la révolution. La troisième région était vraiment une pionnière en la matière, et beaucoup de ces diplômés se verront attribués différents postes importants après l’indépendance, une action aussi réfléchie nous montre le coté visionnaire d’Amirouche, pensant à l’Algérie d’après l’indépendance, il savait pertinemment que la guerre coûterait au peuple un grand sacrifice qui n’épargnerait pas l’élite cultivée.
Amirouche continua ainsi à se soucier de ces étudiants jusqu’à la fin de sa vie, c’est pour cela qu’il emporta avec lui au gouvernement provisoire les revendications se rapportant aux délégations scientifiques. Le 02 Mars 1959, le Conseil de Wilaya demandera l’attribution d’une aide financière régulière aux étudiants algériens se trouvant à l’étranger. Ceux-ci manquaient de l’encadrement et des moyens suffisants qui leur permettraient d’avoir une vie décente, tandis que le budget de la troisième région devenait insuffisant. ( Le Conseil de Wilaya se réunit à titre exceptionnel, Amirouche, lui, se réunira avec le reste des représentants des wilayas, c’est ce qu’on appellera la réunion des quatre colonels, qui décideront de faire parvenir l’ensemble de leurs revendications à Tunis, hélas, les colonels Amirouche et Si L’houas tomberont tous deux en martyr sur le chemin. Qu’Allah leur fasse miséricorde.)
Amirouche respectait non seulement les cultivés arabophones mais également les gens ayant reçu une instruction francophone, il les rapprochait de lui et les mettait sur le piédestal peu importe leur âge, à tel point que les anciens moudjahidine jalousaient les jeunes recrus d’après le 19 mai 1956 pour les grades qu’ils avaient. Ce qui dément les accusations à tort de certains envieux prétendant qu’Amirouche détestait les cultivés au point de les exécuter sans raison. (Le 19 juin 1956 est la date où les étudiants des écoles françaises rejoignent massivement le djihad, quant à ceux des medersas de l’Association des Ouléma et ceux des zaouïas, ils avaient déjà pris de l’avance seuls ou en groupes, dès la première étincelle de la guerre sainte. D’ailleurs, le tout premier martyr, Kassem Zeitoun, n’est autre qu’un diplômé de l’institut Ibn Badis. Tué le 2 novembre 1954 après avoir été torturé, son corps sera jeté au port d’Alger).
Notre colonel savait que la nation s’était trop éloignée de ses valeurs fondamentales, c’est pour cela qu’il avait la conviction que la lutte pour les valeurs était le grand djihad qui attendait la nation après l’indépendance. Un jour, lorsqu’il faisait ses adieux au Cheikh Mohamed Salah Seddik en Tunisie, il sortit une montre de sa poche, et généreux comme il était, il la régla sur la sienne et la lui offrit en lui disant : « prends-la pour compter le peu de jours qui restent au colonialisme en Algérie. Après l’indépendance, nous mèneront un autre combat pour nos valeurs, notre Islam et notre langue arabe, ce combat sera, lui, le grand djihad ».
Ces quelques mots dévoilent une face bien méconnue de la vie du colonel Amirouche, celle d’un musulman passionné de science, des Ouléma et de la langue arabe, langue du Coran et de la religion musulmane…
Voici, maintenant, en complément quelques extraits du livre de Djoudi Atoumi, le combattant qui vécut un bon bout de temps aux cotés d’Amirouche dans la troisième wilaya : « Il est évident qu’il œuvrait pour que la religion ait un statut important chez les moudjahidine », « Il aimait s’approfondir dans les sujets touchant la Charia », « C’était un pieu conservateur, très respectueux des valeurs de l’Islam qu’il faisait suivre à tous les moudjahidine », il a été rapporté que les nouveaux adhérents d’avant 1956 prêtaient serment devant Amirouche en disant : « Je jure sur le saint coran de combattre jusqu’au triomphe ou jusqu’à la mort ». Amirouche avait tellement une réputation de pratiquant chevronné que certains l’appelaient Omar Ibn EL-Khat tab, il a même été dit qu’il imposait aux moudjahidines de connaître toutes les lois islamiques concernant le djihad.

Amirouche tomba en martyr sous les bombardements le 29 mars 1959 en compagnie de Si L’houas en route vers la Tunisie, et ce, au niveau de la montagne Thamer près de Boussaâda, C’était un capitaine sénégalais qui lui enlevait son arme ‘aujourd’hui exposée au musée de maqam à chahid a Alger. Victime d’  une trahison dont l’origine reste incertaine. Mort le Coran en poche et le souci de la langue arabe et de l’Islam dans le cœur, il emporta avec lui les revendications concernant non seulement le djihad à l’intérieur du pays, mais aussi les étudiants algériens à l’étranger.
Je prie Allah de faire en sorte que ses paroles nous soient à tous utiles, et qu’elles puissent « ouvrir l’appétit » des chercheurs, notamment, les spécialistes en Histoire pour qu’ils puissent mettre davantage la lumière sur ces cotés de l’Histoire qui servent pleinement les causes contemporaines de la nation, surtout si on prends en compte toutes les campagnes diffamatoires menées contre les symboles du djihad, ainsi que les multiples falsifications apportées à l’Histoire.
Et le sceau de nos invocations est : Louange à Allah Seigneur de l’univers.
Taslent porte en elle le souvenir de la bataille héroïque de l’été 58 ou ses terribles fils en les personnes du lieutenant benaoudia smail, l’aspirant khazaz Arezki et tigrine Omar à la tète des fédayins avaient humilié les soldats français avec leurs harkis. La bataille avait commencée des 7H du matin pour s’achevait que vers 20H,les hélicoptères ne finissaient pas de transporter les cadavres des soldats vers Ighil Nacer.vu l’étouffements des soldats coloniaux par les  héroïques combattants ,ils font sortir les deux civils du village Mohand medjakoune et bibi Hassan( âgé à peine de 18 printemps)pour signifier aux fédayins qu’il ne restait que des civils
Pour enfin les persuader d’arrêter.
Je ne peux quitter la région, sans faire un saut au village d’AIT AMAR OUZAGAN OU L’armée française avait découvert les vertueux guerriers que nulles armes aussi puissantes soient elles n’avaient pu plier. Combien de batailles gagnées contre l’ennemi, rien que par le courage et l’aide divine, car , ils ont que des mains nus mais un cœur totalement  croyant à la finalité de la cause, c’est sur les hauteurs de ce village que le colonel  Abderrahmane mira succombait  en martyrs sous les balles  de l'ennemi ,pour la liberté de son  pays.
Le 22 JANVIER 56 le village fut assiégé de partout par l’armée coloniale, des feux nourris à l’artillerie lourde viennent des trois camps français ; tizi Naslive, la caserne d’Akbou et bouzarroual sur la RN 26.
BEAUCOUPS DE VILLAGEOIS TOMBAIENT EN MARTYRS DE LA Révolution, PARMI EUX DES FEMMES, ENFANTS ET VEILLARDS.
Des l’aube, le village était assiégé de partout au point ou toutes les entrées étaient bouclées .Les villageois surpris, résistèrent à l’envahisseur avec juste la volonté de ne peut abdiquer malgré les mains nus .Vu l’acharnement des militaires français sur la population sans défense, beaucoup d’eux avaient péri et d’autres ont pu échapper aux massacres .Non satisfait de leur barbarie ,ils mettaient le feu au village.
Même le bétaille et les vivres ont été confisqués. Le village est désormais déclaré zone interdite,
C’était par mesure de représailles, que l’acharnement de l’ennemis s’était abattu sur la contrée car ait Amar ouzagan avait été le lieu ou les soldats français avec leur harkis avaient enregistré  leur première défaite début 56 .les lieux dit thivhirine athaamara, thighilt ouhija, thighilt athfartast étaient les cimetières de l’ennemis.
C’est dans ce village héroïque que le drapeau blanc avait été hissé aux yeux des fédayins par les français.
Ce jour là, innombrables étaient les  hélicoptères transportant leurs morts et leurs blessés vers AKBOU, ou le décompte des mort était de 80 et plusieurs blessés.
NOTRE »POETESSE HISTORIENNE » N’AVAIT PAS Rate L’OCCASION DE DEDIER   CE POEME EN MEMOIRE DE CE SINISTRE JOUR
Athadardth athaamar ouzagan             village d’Ait Amar ouzagan
Athin idavdha thoura                          initiateur de la révolution
Khouniwiw dhazar gouzel                    vous êtes fait de fer
Dhizmawen idiraba wadhrar                  c’est des lions
Mi doussan galgharb dha chark              que la montagne a enfanté
1)    A3win anssan dhin igala                         ceux qui viennent de l’est et de l’ouest
Nafs dhagsen dhalkhoubatha                  leurs viatiques les attendaient
Yiwan ouya3lim aswa                              la moitié d’eux sont des traitres
Franca thakhwafalagh                             et tous s’ignorent les uns les autres
Agthizi I3DAHDHA DAW3ASSOU                 la France s’acharnait sur nous
ARSSAS YOUGHAL FALLAGg ADHSSAKSOU   c’est depuis tizi qu’elle  nous traitait
Igani tharssas yatmirid                             par une
 Igani tharssas yatmirid                             avalanche d’obus devenue pour                                                                         nous
L’hecoptére thassawadh archellata             tel  du couscous
Izmawen angh yamouthen dhachouhada     l’hélicoptère transportait à Chellata
                                                                 Nos lions tuaient en martyrs
Thilawin slawliwen assa  les youyous des femmes glorifiaient nos hommes
Afyargazen anagh igkouvlen frança
JE NOTERAI l’héritage gardé par la population à la dévolution de l’eau à travers la fontaine des mariées, autrefois, bien avant la guerre de libération toutes mariées passeront devant la fontaine pour offrir de leurs mains un vase d’eau ,puisée de la source, à un enfant du village.
Tayeb takorabet survivant des massacres commis par les colons français au douar d’Ighram et surtout le pré génocide de son village natal AIT AMAR OUZAGANEou


meme des enfants de bas age avaient été la cible de l'ennemi.Tayeb porte aujourd'hui les sequelles d'une balle qui avait traversée son pied à l'age de l'innocence,portait jusqu'à ce jour la souffrance morale des images qu'il avaient vues defilées,il me dira;"etant allongé entre les buissons avec du sang qui jaillit de mon corps,un oiseau passait au dessous de moi et je l'avais suplié de me libérer de cet enfer!c'est gràce à cet oiseau  qui tournait au dessus de moi ,que des moussablines avaient remarqué la scene ,qui les avait attirée vers le lieu ,alors ils me découvrerent à moitié inconscient;c'était ainsi que j"avais survécu!
aujourd'hui tayeb conseille à la jeunesse de s'attacher à leurs terres aquises aux prix des rivieres de sangs versées par par nos valeureux chouhadas,lui qui avait été témoin occulaire de la barbarie gauloise ne rate jamais l'occasion d'exprimer son souhait le plus chér ;celui de voir la population se mettre à la révolution pénible de la sueurs afin d'accomplir l'oeuvre de nos aieux et de léguer à la génération future un pays juste,fier et prospére.
tayeb continu son combat à travers son attachement sans condition à l'agriculture,il insiste pour que nos jeune prennent conscience de l'importance de l'indépendance alimentaire ,ainsi,il les invite à un retour à leurs terres delaissées!